Les jours passaient, et mon entraînement n’en finissait plus. J’adorais venir à la salle de sport avant. J’adorais le fait de me dépenser et d’arrêter toutes les idées noires qui envahissent mon cerveau le temps d’une heure ou deux. Mais c’était différent maintenant. Plus je venais à la salle, plus elle devenait familière, et donc, environnement inspirant à la haine et le désastre. Mon cerveau marchait comme ça, malheureusement. Dès qu’il s’habituait de trop près à l’architecture d’une place, elle devenait commune aux autres et perdait toute sa magie. Sauf quand Zain était là. Je ne lui avais pas envoyé de message aujourd’hui, parce que je ne savais pas si ça lui dirait de venir courir et s’entraîner avec moi, puis… Je ne savais pas si le fait d’être avec lui m’attirerait des ennuis avec Caleb ou non. Et à vrai dire, même si je n’avais aucune envie d’y penser, cette idée ne quittait pas ma tête. Elle ne la quittait jamais réellement. Ma vie n’était qu’une immense farce. Toutes mes décisions étaient remises en question, parce que je ne savais pas si j’assumais chacune d’entre elles. J’adorais Zain. Après tout, il représentait l’ami idéal, avec une touche de confident. Revenant à la réalité, je laçais mes chaussures, et me relevais quand la tâche était accomplie. Sauf qu’en me levant de mon banc, je voyais sa silhouette approcher. « Salut étranger, tu viens t’entraîner ? » Zain. Un sourire se dessinait sur mon visage, et je m’approchais de lui comme pour continuer cette conversation. « Ça fait un moment, va falloir me raconter tous les ragots que j’ai manqué garçon. » Un rire puis deux. C’est exactement à ça que je pensais, quand je disais que ça n’était pas tout noir quand il était là. Quand son visage s’illuminait, mes idées farfelues étaient comme inexistantes. Je ne voulais pas le perdre. Il était définitivement, l’une des personnes, en qui j’avais le plus confiance.
Musique a fond, pensés obstrués par les images sombres d'une chose non importante, la sueur dégoulinant le long de ton corps. C'est cette sensation que apprécies plus que tout, celle de te dépenser dans un sport quelconque qu'il soit. Même s'il n'est pas tout a fait faux que tu apprécies beaucoup les sports de nuits, mais aujourd'hui ce n'est pas ça au programme. Ce matin tu as courus un peu, mais finalement tu t'es ravisé en rentrant dans la résidence, tu aimes courir oui. Mais tu préfères le faire accompagné par une charmante jeune femme. Tu n'as pas besoin de prononcer son nom, juste son sourire dans les images qui te passes que toi même tu adoptes un visage souriant. Cette petite blonde qui a des périodes aurait pu refaire tes nuits solitaires. Mais ne fantasme pas trop, il y a une ombre dans le tableau, une ombre dont tu te passeras bien du nom. Tu as juste pris le temps d'attraper tes affaires sur ton lit d'étudiant, les mettre dans un sac que tu as balancé par-dessus ton épaule. Pas besoin de message, pas besoin d'appeler, tu sais exactement où est-ce que tu vas la retrouver. Toujours au même endroit pour tout dire. Tes pas t'y ont menés rapidement, jusqu'à passé la porte et retrouver en face de la blondinette, un sourire sur les lèvres. Un sourire sur un visage presque angélique, elle semble elle aussi contente de te voir. Puis son rire, ton mouvement de regard vers le ciel, dans un élan d'amusement, tu entoures ses épaules de ton bras en la regardant d'un air mystérieux, presque pervers. Elle te connaît bien, ce n'est que de la plaisanterie, ou pas. « Hayley, souhaites-tu vraiment que je te fasses un résumé de mes nuits de débauche depuis tout le temps qu'on ne sait pas vu ? » a ton tour, tu ris légèrement. Avant de finalement relâcher ton étreinte étirant tes muscles vers l'arrière, un sourire sur le coin du visage. « Mais voyons voir si tu tiens toujours la route en matière de sport mademoiselle, on aura le temps de parler après princesse. » petit clin d'oeil cocasse, tu l'as défies. Vous en avez des choses à vous dire c'est certains, mais avant tu veux l'épuisé.
Zain. C’était le macho par excellence. Je le regardais et je voyais ce mec musclé, charmeur mais tout autant agaçant et beaucoup trop sûr de ses qualités. Mais au fond, je savais qu’il était plus que ça. Je savais que cette carapace imposante qu’il c’était formé n’était rien de plus qu’une couverture. Me retrouvant rapidement dans ses bras, je le regardais, et voyais son petit regard de dragueur du dimanche. C’était comme ça entre nous. Nous étions les intouchables. Il savait qu’il ne pouvait pas m’atteindre parce que Caleb faisait partit de ma vie, et moi j’avais perdu ce regard que dois avoir chaque fille en le voyant, il y a un bon moment, mais surtout à partir de quand j’ai commencé à le percevoir comme ce confident. Ce membre important de ma famille. Parce que oui, à mes yeux, la famille n’est pas seulement constituée de ceux qui nous sont liés par le sang, mais aussi de ceux qui marque notre route. « Tu sais bien que je m’intéresse à chacune de tes conquêtes mon cher. » Il relâchait son étreinte, et de ce fait, nous coupions court à cet échange. Il reprenait la parole, et je rigolais à la fin de ses mots. Princesse. C’était mon surnom. Mais surtout, il voulait qu’on se prouve, comme à chaque fois, notre résistance au sport mutuellement. J’esquissais alors un rictus sur le coin de mes lèvres avant d’enlever mon blouson. « Alors la Zain, prépare-toi à te faire massacrer par une pauvre gymnaste. » J’adorais ses défis. Surtout parce que j’avais une forme olympique physiquement. Il allait rester sur ses fesses en voyant ça. « D’ailleurs, j’ai pris une feuille d’inscription pour cette année, si jamais, tu changes d’avis. On ne sait pas, ça pourrait peut-être te faire du bien de faire un vrai sport. » Insolente, mais pas lâche. Je n’avais pas peur de ce qu’il trouverait à répondre à ça. Prenant ma bouteille, j’en buvais une gorgée. Cette séance promettait d’être haute en couleur.
Le sourire sur les lippes, tu ne peux que regarder cette petite blonde qui habite parfois tes pensées, mais elle est un fruit défendu et bien garder par son petit ami dont tu te souviens a peine du nom, puis pourquoi accorderais-tu à ce mec là moindre importance de toute façon ? Non tu as beau chercher, tu n'en as aucune vraiment. Oui tu te montres parfois un peu connard, un peu hautain, mais quand tu n'y trouves pas ton intérêt tu ne t'y intéresse pas. Puis c'est une histoire entre elle et toi, tu as déjà vu ses regards en coin, tu ne prétends pas tout savoir ou être le meilleur, mais à d'autres. Tu as déjà vu des regards pareils, tu sais qu'elle n'en pense pas moins. Mais tu reviens sur terre en taquinant dès le début, lui donnant des petits surnoms qui ne sont autre qu'affectif. Comme toujours, vous avez les têtes a vous lancez des défis, elle veut te faire entrer dans son club de gymnastique, très peu pour toi. Un truc de fille ça encore. « Je t'ai déjà dis que ce sport comme tu dis, n'est qu'un truc de minette. Parfait pour toi, mais moi... Non merci. » tu réprimandes une tête de dégoût amusé avant de rire très légèrement, tu étires tes muscles tout en lâchant une seule seconde la jeune femme du regard. Elle comme toi, vous êtes des sportifs. Vous aimez ça c'est une évidence et tu ne pourrais pas dire de vous deux qui est le plus sportif, chacun vous débrouillez assez bien. Tu la regardes de nouveau boire, en souriant. Elle veut te massacrer ? Tu n'en crois pas une seconde. Dans ta tête, tu es meilleure qu'elle au sport, du moins ça dépend lesquels bien entendu. « Je ne doutes pas une seconde qu'en matière de souplesse tu sois plus forte, mais question endurance tu as encore du chemin a faire pour me rattraper poupée. » un petit clin d'oeil, tu passes à côté d'elle et lui mets une tape sur les fesses, lâchant un nouveau rire taquin et vient lui murmurer « Mais rassure toi, la souplesse c'est très important, dans un tout autre sport... Je suis sûr que tu vois où je veux en venir non ? » c'est tout toi, avec tes sous entendus de pervers, mais elle te connaît. Elle ne va pas se vexer pour peu. « Allez bouge moi ton petit cul que je vois si tu tiens la route. »
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Les jours passaient, et mon entraînement n’en finissait plus. J’adorais venir à la salle de sport avant. J’adorais le fait de me dépenser et d’arrêter toutes les idées noires qui envahissent mon cerveau le temps d’une heure ou deux. Mais c’était différent maintenant. Plus je venais à la salle, plus elle devenait familière, et donc, environnement inspirant à la haine et le désastre. Mon cerveau marchait comme ça, malheureusement. Dès qu’il s’habituait de trop près à l’architecture d’une place, elle devenait commune aux autres et perdait toute sa magie. Sauf quand Zain était là. Je ne lui avais pas envoyé de message aujourd’hui, parce que je ne savais pas si ça lui dirait de venir courir et s’entraîner avec moi, puis… Je ne savais pas si le fait d’être avec lui m’attirerait des ennuis avec Caleb ou non. Et à vrai dire, même si je n’avais aucune envie d’y penser, cette idée ne quittait pas ma tête. Elle ne la quittait jamais réellement. Ma vie n’était qu’une immense farce. Toutes mes décisions étaient remises en question, parce que je ne savais pas si j’assumais chacune d’entre elles. J’adorais Zain. Après tout, il représentait l’ami idéal, avec une touche de confident. Revenant à la réalité, je laçais mes chaussures, et me relevais quand la tâche était accomplie. Sauf qu’en me levant de mon banc, je voyais sa silhouette approcher. « Salut étranger, tu viens t’entraîner ? » Zain. Un sourire se dessinait sur mon visage, et je m’approchais de lui comme pour continuer cette conversation. « Ça fait un moment, va falloir me raconter tous les ragots que j’ai manqué garçon. » Un rire puis deux. C’est exactement à ça que je pensais, quand je disais que ça n’était pas tout noir quand il était là. Quand son visage s’illuminait, mes idées farfelues étaient comme inexistantes. Je ne voulais pas le perdre. Il était définitivement, l’une des personnes, en qui j’avais le plus confiance.
Musique a fond, pensés obstrués par les images sombres d'une chose non importante, la sueur dégoulinant le long de ton corps. C'est cette sensation que apprécies plus que tout, celle de te dépenser dans un sport quelconque qu'il soit. Même s'il n'est pas tout a fait faux que tu apprécies beaucoup les sports de nuits, mais aujourd'hui ce n'est pas ça au programme. Ce matin tu as courus un peu, mais finalement tu t'es ravisé en rentrant dans la résidence, tu aimes courir oui. Mais tu préfères le faire accompagné par une charmante jeune femme. Tu n'as pas besoin de prononcer son nom, juste son sourire dans les images qui te passes que toi même tu adoptes un visage souriant. Cette petite blonde qui a des périodes aurait pu refaire tes nuits solitaires. Mais ne fantasme pas trop, il y a une ombre dans le tableau, une ombre dont tu te passeras bien du nom. Tu as juste pris le temps d'attraper tes affaires sur ton lit d'étudiant, les mettre dans un sac que tu as balancé par-dessus ton épaule. Pas besoin de message, pas besoin d'appeler, tu sais exactement où est-ce que tu vas la retrouver. Toujours au même endroit pour tout dire. Tes pas t'y ont menés rapidement, jusqu'à passé la porte et retrouver en face de la blondinette, un sourire sur les lèvres. Un sourire sur un visage presque angélique, elle semble elle aussi contente de te voir. Puis son rire, ton mouvement de regard vers le ciel, dans un élan d'amusement, tu entoures ses épaules de ton bras en la regardant d'un air mystérieux, presque pervers. Elle te connaît bien, ce n'est que de la plaisanterie, ou pas. « Hayley, souhaites-tu vraiment que je te fasses un résumé de mes nuits de débauche depuis tout le temps qu'on ne sait pas vu ? » a ton tour, tu ris légèrement. Avant de finalement relâcher ton étreinte étirant tes muscles vers l'arrière, un sourire sur le coin du visage. « Mais voyons voir si tu tiens toujours la route en matière de sport mademoiselle, on aura le temps de parler après princesse. » petit clin d'oeil cocasse, tu l'as défies. Vous en avez des choses à vous dire c'est certains, mais avant tu veux l'épuisé. 
