a hound story

chapitre one Je n'ai jamais aimé lire, jamais aimé dessiner, jamais été bon à l'école, ou même jamais eu de talent particulier. Je n'ai jamais été exceptionnel. Un petit gars du fin fond de l'Australie, fils d'une famille Irlandaise, un père violent, une mère dévouée à son mari, absente pour son fils. Jamais aimé, jamais attendu. J'ai toujours été moi.

« Madame Hawks ? Miss Young, enchantée. » Leurs mains s'enlacèrent brièvement, un sourire bienveillant étirant les traits de l'une, une expression de mépris affichée sur le visage de l'autre. Ma mère. Elle n'aimait pas les autres. Elle n'aimait pas qu'on "fouille dans ses affaires" comme elle le répétait. C'était sa phrase ça. Elles entrèrent dans la pièce, murée de vitres translucides, fraîchement nettoyées. Il était huit heures seize, le matin. J'avais été convoqué, avec la matriarche, par le professeur principal, miss Young. Je m'étais battu. Encore. Deux jours d'affilé, c'était trop. Une fois ça va,deux c'est trop. J'allais être renvoyé, encore. Ou j'hériterai de visites chez le psychologue scolaire. A choisir je préférais le renvoi. Je voyais, mais je n'entendais rien. Je voyais la paralysie naturelle de ma mère face à autrui, dos droit, bouche pincée, bras croisés, jambes entremêlées, assise sur une chaise à un mètre cinquante du bureau, ce même bureau où miss Young avait posé ses mains. Fermée. C'était comme tenter d'entamer une conversation avec un mur. J'ai tourné les yeux, tremblant, fiévreux. Je savais ce qui allait se passer. Et bientôt les voix transpercèrent les murs et les vitres. Elles criaient. Ma mère surtout, mais j'arrivais à entendre miss Young aussi, entre deux insultes. « Vous n'avez pas conscience de l'intelligence de votre fils. Vous n'avez pas conscience que vous avez un enfant extraordinaire ! » Et ma mère de répondre « Je vous emmerde ! De quel droit est ce que vous vous permettez de me juger ou de prétendre connaître quoique ce soit de mon fils ?! » Et Young de rajouter « Je connais mieux que votre enfant que vous madame Hawks, certainement parce que contrairement à vous je m'en occupe. Cheyenne est un jeune homme plein de potentiel, il est créatif, vif, logique et observateur et vo.. ». Clac. Elle l'avait giflé. « Mon fils est un merdeux illettré, analphabète comme son père. Laissez ma famille tranquille et occupez vous de vos oignons ! » Des insultes encore et puis la porte s'ouvrit à la volée. Le personnel de l'école avait accouru, alerté par les cris. J'entendis à peine miss Young m'appeler par mon prénom quand ma mère m'attrapa le bras, serrant de toutes ses forces jusqu'à enfoncer ses ongles vernis dans ma peau pour me traîner dehors à toute vitesse. La portière de la voiture claqua. Je ne revis jamais l'école. Je ne revis jamais Miss Young. J'avais dix ans.

chapitre two mque non umbratis fallaciis res agebatur, sed qua palatium est extra muros, armatis omne circumdedit. ingressusque obscuro iam die, ablatis regiis indumentis Caesarem tunica texit et paludamento communi, eum post haec nihil passurum velut mandato principis iurandi crebritate confirmans et statim inquit exsurge et inopinum carpento privato inpositum ad Histriam duxit prope oppidum Polam, ubi quondam peremptum Constantini filium accepimus Crispum eum post haec nihil passurum velut mandato principis iurandi crebritate confirmans et statim inquit exsurge et inopinum carpento privato inpositum ad Histriam duxit prope oppidum Polam, ubi quondam peremptum Constantini filium accepimus Crispum oppidum Polam, ubi quondam peremptum Constantini.