don't be afraid to catch feels (ft. billie)



 
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Dim 22 Oct - 12:25
Lundi, plus communément appelé « le jour que t’aimes pas ». Une journée, une semaine qui recommence, ça te semble interminable et pourtant tu dois faire avec, suivre le train-train quotidien de l’université et aller en cours tous les jours. En soi, ça te dérange pas. Mais les lundis pour toi, c’est vraiment la mort. Tu entrouvres les yeux, la pièce est plongée dans le noir. Seule la légère lumière qui s’échappe de ton réveil et qui affiche l’heure brise l’obscurité. 7h45. Tu te retournes dans ton lit, faisant face au mur à présent. Tu t’accordais cinq minutes de sommeil en plus. Enfin, t’aurais aimé pouvoir te les accorder. Dans un bruit sourd, les volets de la chambre s’ouvrent et la lumière traverse la pièce en un rien de temps. Tu sens les rayons du soleil caresser ton visage et bordel, ça te brûle les yeux. Tu enfonces ta tête dans ton coussin, avant de sentir qu’un autre viens à s’abattre sur l’arrière de ton crâne. « Debout mec, on va être à la bourre. ». Tu soupires, tu te redresses. Assis sur ton lit, tu passes tes mains sur ton visage doucement avant de venir te frotter les yeux, histoire d’essayer de faire disparaître les quelques bribes de fatigue que t’as dans les yeux. Après quelques longues minutes, tu te décides à enfin te relever. Difficilement, tu te diriges en titubant vers la salle de bain. Tu prends une rapide douche, comme tous les matins. En sortant, tu t’immobilises face au miroir un instant, tes deux mains appuyées contre le lavabo. Tu t’observes un instant, avant de passer une serviette dans tes cheveux pour plus ou moins les sécher. T’entends qu’on frappe à la porte. Encore ta saleté de coloc. « Bouge ton cul Leb, il va être 8h. » Tu croirais entendre ta mère, parfois. « Ouais c’est bon maman, j’ai fini. ». Tu retrace le chemin jusqu’à ta chambre et tu t’y habilles en vitesse. T-shirt blanc, veste en cuir, jean et une paire de converse, sans oublier les cernes dessinées sur ton visage, celles qu’on a l’habitude de voir, et tes cheveux en bataille, qui te conviennent parfaitement. Tes cheveux de toute façon c’est une galère qu’on pourrait décrire difficilement. La routine du lundi. Tu rassembles tes affaires avant de quitter ta piaule pour te mettre en marche.

[…]

En chemin tu t’es attardé à la cafet histoire de prendre un café et un petit truc à manger. En plus de quelques dollars, ça t’auras coûté les quelques minutes de retard pour ton cours de photographie. Tu arrives devant ta salle en courant, à moitié essoufflé. Les efforts physiques le matin, c’est vraiment pas pour toi. Tu entrains en trombe dans la salle avant de t’installer à ta place. Tu sens le regard des autres se poser sur toi. Plus perturbant encore, tu sens le regard du prof se poser sur toi. Retard remarqué. Faut dire qu’il t’a dans son viseur étant donné que t’es en retard tous les lundis. « Monsieur Marshall, vous êtes à nouveau en retard. Une journée en plus qui s’ajoute sur ma liste. ». Tu souris du coin des lèvres ; c’est pas comme s’il avait l’habitude, après tout. « Comme un lundi, monsieur. ». Il t’envoie un léger signe de tête avant de commencer le cours. Les minutes défilent lentement. Elles paraissent presque interminables à tes yeux. Ton regard reste bloqué sur la montre accrochée au mur. Sur la trotteuse qui s’affole et sur la grande aiguille qui semble rester immobile bien que les minutes défilent. Tu laisses s’échapper un long soupire avant de river les yeux sur le professeur. « Bien, maintenant que je vous ai expliqué tout ce que vous aviez à savoir, vous allez vous mettre en binôme. ». Merde. T’avais beau aimer les cours de photographie, les exercices en binôme, c’était vraiment pas ton truc. T’observais les gens de ta classe former leur binômes autour de toi. Tu te manifestais pas et tu priais pour que quelqu’un se soi porté absent afin de te retrouver à faire le boulot seul. Tu levais la main afin d’appeler ton professeur. « Dites monsieur, y’a pas quelqu’un, par pur hasard, qui serait absent ? Enfin, vous savez bien que les travaux à deux c’est pas mon fort donc j’aurais pensé que… ». Pas le temps de terminer ta phrase qu’il te coupe. « Pas de travail individuel monsieur Marshall. Tenez, vous allez vous mettre en binôme avec mademoiselle Carpenter ». Tu arques aussitôt le sourcil droit, alors qu’il te tend la feuille où sont indiquées les consignes des travaux. Mademoiselle Carpenter… La Billie que tu connais ? Celle que t’essaies d’esquiver depuis une bonne poignée de jours maintenant ? Et merde… C’est définitivement pas ton jour. Tu te lèves en attrapant à la volée la feuille que ton professeur te tendait. Tu pivotais vers Billie avant de te diriger vers elle. « Qu’on se le dise, c’est pas moi qui l’ai choisi comme ça. » Tu lui déposais la feuille sous le nez avant de t’installer face à elle. Tu savais pas du tout dans quelle ambiance allaient se passer ces heures de cours mais bizarrement, tu sentais que ça allait pas être de tout repos. En réalité tu savais pas du tout comment l'aborder, Billie. Depuis l'autre jour vous vous étiez pas revu. Enfin, vous vous étiez esquivés. Du coup tu sais pas si elle t'en veut. Et si c'était le cas, tu saurais même pas pour quoi à vrai dire.

Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Dim 22 Oct - 14:26
don’t be afraid to catch feels —Lundi matin. Journée banale, journée  que tu connais par cœur, journée que tu as l’impression de revivre en boucle. Toujours la même. Ton réveil sonne, t’arrachant brusquement au sommeil. Comme d’habitude, c’est toi qui est debout en première. Léna et Rubi dorment encore alors tu ne dis rien et fais le moins de bruit possible. Ton estomac refuse d’avaler quelque chose et rien que de penser à manger, ça te file la nausée. T’es matinale aujourd’hui, tu n’a aucune envie de parler à qui que ce soit. Le pire dans tout ça, c’est que tu ne sais même pas pourquoi. Pensées envolées, promesses brisées, le cœur enflammé. Tu te prépare rapidement avant de jeter un coup d’œil vers le lit de tes colocataires. Elles dorment encore. Ça te fais esquisser un sourire et doucement, tu sors de la chambre. T’as même pas laissé de mot. Elles s’en doutent, elles savent, pas besoin de s’inquiéter. Tu es débrouillarde, pas de quoi avoir peur. Tu t’enfonces dans les profondeurs de l’aube, direction le lac. Tu t’es prise d’affection pour ce plan d’eau à la couleur verdâtre. Tout simplement parce qu’il est facile à dessiner. Tu n’aimes pas te compliqué la vie alors tu dessines des trucs simples. Tellement simple que tes croquis ressemblent à des dessins d’enfants en maternelle. Tu sors ton carnet et ton crayon qui commence lentement tracer des traits plus ou moins irréguliers. Ça te lasse vite, et tu pars rapidement. Tant mieux, c’est l’heure d’aller en cours.


Rapidement douze lettres refont surface dans ton esprit. Photographie. Ta première heure de cours. T’es tellement fatiguée que tu ne sais même plus où tu dois aller. Finalement, tu arrives devant la salle en à peine cinq petites minutes. Le temps passe trop lentement et tu soupires. Le professeur te regarde d’un drôle d’air. Peut-être parce que depuis tout à l’heure il te parle et que tu ne réponds rien, plongée dans tes pensées. Tu t’installes, sors tes affaires tandis que le cours commence. Tu écoutes d’une oreille distraite tandis que quelqu’un entre dans la salle. Tu n’y prêtes pas attention, les retards sont souvent fréquents. C’est quand tu entends " Marshall " que tu commences à réagir. Tu tournes la tête et tu le vois. Caleb. Tu l’avais oublié celui-là. Instantanément, tout ce qu’il dit t’agace. T’es pas facile à vivre non, c’est certain. Le cours recommence et tu oublies instantanément tout ce qui vient de se passer. Le professeur parle pendant de longues minutes mais tu n’écoutes strictement rien. Encore plongée dans tes pensées, tu rêves. « Bien, maintenant que je vous ai expliqué tout ce que vous aviez à savoir, vous allez vous mettre en binôme. » Tu sors de ta torpeur, plaignant le pauvre étudiant qui devra se mettre en binôme avec toi. Tu n’as absolument rien écouté, ce sera à lui de t’expliquer, enfin si il ne t’envoie pas balader. Les binômes se forment, pendant que toi, assise seule, tu les observe. Personne ne s’approche de toi et tu soupires. Encore une fois. « Dites monsieur, y’a pas quelqu’un, par pur hasard, qui serait absent ? Enfin, vous savez bien que les travaux à deux c’est pas mon fort donc j’aurais pensé que… » Tu lèves les yeux au ciel, tout le monde n’a pas forcément envie de travailler avec quelqu’un d’autre alors pourquoi bénéficierait il d’un avantage ? Enfin, c’est comme ça que tu le vois. Vision erronée, souffle désespéré. « Pas de travail individuel monsieur Marshall. Tenez, vous allez vous mettre en binôme avec mademoiselle Carpenter. » Tu écarquilles les yeux, fixe le professeur avant de jeter un coup d’œil à ton ' nouveau partenaire de travail. ' T’as aucune envie que ce soit lui, tu lui en veux toujours. Pour cette histoire avec la blonde qui a débarqué en criant. D’ailleurs, tu ne sais même pas comment elle s’appelle. T’as même pas envie de le savoir, de mettre un prénom sur ce visage que tu méprises tant. Tu essayes de l’éviter et pour l’instant, ça marchait. Jusqu’à maintenant. Tu es rancunière, t’as plus envie de lui parler, de partager certains cours. Caleb se dirige vers toi.  « Qu’on se le dise, c’est pas moi qui l’ai choisi comme ça. » Tu arques un sourcil, avant de soupirer. Pour la énième fois. « Je sais, j’ai pas besoin d’explications. » Tu réponds froidement, ne sachant comment agir. Parce que t’es blessée, parce que tu lui en veux. Ça peut paraître idiot c’est vrai. T’essayes de te concentrer un instant, mais quelque chose te gêne. La présence de Caleb sans doute. Pourtant, tu vas devoir faire avec que ça te plaise ou non.


Dernière édition par Billie Carpenter le Dim 29 Oct - 12:21, édité 1 fois
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Lun 23 Oct - 20:55
Huit heures et demi du matin. Cours de photographie. Salle de classe animée par de grands mouvements et des paroles hautement prononcées. Tu te lèves de ta chaise pour finalement te diriger vers Billie, avec qui tu vas devoir passer quelques interminables minutes à bosser. Enfin, à essayer de bosser. « Qu’on se le dise, c’est pas moi qui l’ai choisi comme ça. » que tu lui lances avant de te laisser retomber sur une chaise face à elle, déposant ton sac sur la table devant toi. « Je sais, j’ai pas besoin d’explications. » qu'elle te répond, froidement. Ca te perturbes qu'elle agisse comme ça mais tu préfères ne pas broncher. Tu soupires et commence à tapoter ton stylo nerveusement contre le bois de la table, en essayant de lutter contre la musique de Nirvana que t'as en tête. Façon d'attirer l'attention de la brune qui te pertubes ou simple moyen de décompresser ? Ton regard se pose sur chaque coins de la pièce. Sur l'horloge au mur, sur ton téléphone. Sur les autres binômes qui remplissent la salle de cours. Ces binômes chez qui l'ambiance semble être normale. À ta table, c'est une ambiance pesante qui règne. Malsaine. Dans ta tête, tes pensées divaguent, t'es pas concentré. Tu déposes finalement ton regard sur Billie, ton expression change. Les yeux plissés, la mâchoire contractée, t'essaies de comprendre ce qui la contrarie tant. Billie. Billie, la gamine que t'arrives pas à cerner, à comprendre. Cette fille constamment dans la révolte. Cette gamine en perpétuelle rébellion. « Qu'est-ce qui t'arrive princesse ? Tu fais la tête ? ». T'insiste bien sur le surnom que tu lui attribues, princesse. Parce que la connaissant, tu savais très bien que ça allait pas lui plaire. Quand il s'agit d'emmerder les gens, de toute façon, on peut te déposer une couronne sur la tête et te saluer comme un roi. Tu lui adresse un sourire du coin des lèvres, t'essaies de te rattraper comme tu peux. C'est compliqué de lui adresser la parole et de trouver les bons mots après ce qu'il s'est passé y'a quelques jours. Pendant cette soirée où tu comptais la ramener chez toi mais où t'avais oublié le détail qui a finalement tout tué; ta copine. Ta copine qui a débarqué en trombe et qui a poussé sa gueulante jusqu'à faire fuir la douce Billie. Un peu comme Cendrillon à minuit . Elle doit probablement encore t'en vouloir pour ça. Mais toi ça t'arrange un peu que tout se soit arrêté en cours de route, tu voulais pas jouer à ce genre de jeu avec Billie et regretter ensuite. Depuis cette soirée là, vous vous évitiez autant que vous pouviez, ça en devenait instinctif. Mais le destin, ou plutôt votre professeur de photographie, à décidé de casser les codes et de vous mettre ensemble. En binôme. « C'est pas dans mes habitudes de m'excuser mais j'm'excuse quand même pour la bombe qui t'as éclatée au visage l'autre jour. » Tu marques une courte pose, en hésitant légèrement. « Enfin, j'imagine que c'est pour ça que tu m'en veux. Probablement. ». Tu sais jamais comment agir avec elle. Tu sais jamais quels mots employer. Ca te dérange de te l'avouer mais elle te perturbes vraiment Billie. Elle, ses manières, sa voix, sa présence. Tu soupires un coup et te redresse sur ta chaise avant de planter ton regard dans le sien. « Si déjà on a pas trop le choix de bosser ensemble, faudrait peut-être qu'on s'y mette. À moins que tu préfères qu'on bosse en individuel, chacun de notre côté. ». T'es vraiment une brêle pour essayer de calmer les choses mais tu fais de ton mieux. C'est pas dans tes habitudes de faire face à ce genre de situation. T'espère juste que les choses vont se détendre dans les minutes qui suivent. Et si ça reste aussi tendu, tu pourras rien y faire. Faudra faire avec dans tous les cas.
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Mar 24 Oct - 19:12
don’t be afraid to catch feels — Le cœur lourd, les pensées en vrac, tu ne sais que faire, tu as l’air paumé, t’as l’impression de te noyer. Rapidement, tu retournes à la réalité. Lundi, premier cours, photographie. T’avais totalement oublié. Tu avais également oublié que ton professeur t’avais mis en binôme avec Caleb. Muette comme une tombe, tu essayes de te concentrer tant bien que mal. Mais ça ne marche pas, tu es bien trop distraite. Distraite par Caleb. Il te dit que ce n’est pas lui qui ai choisi cette situation. Évidemment, tu réponds froidement. Tu lui en veux. Et pas qu’un peu. Tu t’es sentie terriblement honteuse après "l’incident. " Évidemment, Caleb n’allait pas en parler. Tu t’attends à ce qu’il ne dise rien, qu’il ignore le sujet. Tout le monde fait ça, c’est logique, tu ne t’attends à rien d’autre. C’est comme ça que tu penses, c’est comme ça que tu vois le monde. Vision probablement fausse, façonnée par de fâcheux incidents ou par les convictions étranges des paternels. Ton coeur battais de plus en plus fort, pompant plus de sang pour t’aider à tenir. La vision qui se brouille, tu clignes des yeux et tout redevient normal. T’as l’impression d’être le jouet d’esprits diaboliques. « Qu'est-ce qui t'arrive princesse ? Tu fais la tête ? » Princesse ? Il t’a appelé princesse ? Tu lèves les yeux au ciel avant d’essayer de te remettre à travailler. Tu ne veux pas chercher le conflit. Il ne le mérite même pas. T’as beaucoup de colère en toi. Pourtant cet incident, dans une vie, c’est rien. Ça représente un grain de sable dans le Sahara. Finalement, tu te trouves ridicule de réagir comme ça et tu soupires. Encore une fois. « C'est pas dans mes habitudes de m'excuser mais j'm'excuse quand même pour la bombe qui t'as éclatée au visage l'autre jour. » Tu écarquilles les yeux. Là, t’es surprise. Totalement. Tu ne pensais pas qu’il aborderait le sujet, en s’excusant en plus. Tu crois le connaître mais tu fais fausse route. Tu ne sais rien sur lui. T’aurais presque voulu que le suspens dure plus longtemps, qu’il te supplie de lui dire pourquoi t’étais muette. Rien de tout cela. Tu ne sais comment réagir, t’es piégée. « L’autre jour ? Je ne vois pas de quoi tu parles. Ce serai mieux si tu m’expliquais ce qui s’est passé non ? Je ne m’en souviens plus. » Tu passes probablement pour une idiote. Tant pis. Feindre l’innocence, jouer l’ange, ça te passionne depuis que t’as cinq ans. « Enfin, j'imagine que c'est pour ça que tu m'en veux. Probablement. » Tu esquisses un faux sourire compatissant. T’es révoltée aujourd’hui, tu devrais pas faire ça... Pourtant, tu le fais quand même. «Probablement. » Tu gardes une part de mystère, parce que t’es comme ça, c’est tout. Tu le fixes, attendant sa réponse. Il plante son regard dans le tien et tu détournes la tête, faisant mine de regarder les autres. « Si déjà on a pas trop le choix de bosser ensemble, faudrait peut-être qu'on s'y mette. À moins que tu préfères qu'on bosse en individuel, chacun de notre côté. » Ah oui, c’est vrai. Vous avez du travail. Évidemment, tu vas choisir la seconde option. L’individualisme. « J’préférais travailler seule. » Tu regardes à nouveau le document que le professeur vous a donné, espérant que brusquement les réponses apparaîtraient par magie. Non mais n’importe quoi. Ressaisis-toi !


Dernière édition par Billie Carpenter le Dim 29 Oct - 12:22, édité 1 fois
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Ven 27 Oct - 21:51
Le tic tac de l'horloge contre le mur qui résonne dans ta tête, le chahut des binômes autour de toi qui te donne presque mal au crâne et puis cette ambiance à ta table qui commence à te peser sur le moral. Tu sens cette aura autour de vous. Cette aura qui mêle à la fois de la gêne et en même temps de l'incertitude. De la gêne parce que tu sais pas quoi faire, parce que t'es paumé, tu sais pas quels mots employer et tu sais pas comment agir. De l'incertitude parce que t'es obligé de bosser avec Billie. C'est un peu le starter pack du comment bien commencer une semaine avec un lundi bien pourri en cours de photographie. Ton regard s'attarde sur la brune. Tu la quittes plus des yeux à présent. T'essaies de la distraire par tout les moyens, juste pour pouvoir lui tirer quelques mots de la bouche. Quelques mots qui pourraient faire que cette ambiance de mort prenne fin et que vous bossiez ensemble, comme tout bon binôme l'aurait fait, mais non. Non, ce serait bien trop facile. Les situations tordues de toute façon, c'est un peu ton dada. T'as l'habitude d'être plongé dedans. Tu lui rappelles que tu voulais pas de cette situation. D'être mis en binôme avec elle. Elle te répond d'une manière tellement sèche que même un biscuit qui traînerait au fond du placard de ta grand-mère finirait par en être jaloux. Tu sens qu'elle t'en veux, ça se remarque à des kilomètres. Puis t'as cette idée qui te traverse la tête, cette idée qui te laisse penser que peut-être que c'est pour l'incident de la dernière fois qu'elle t'en veut. Tu pourrais la comprendre parfaitement si c'était le cas justement. Mais t'avais pas prévu que cette furie, que t'appelles plus souvent ta petite-amie, aurait débarqué et aurait tout flingué jusqu'à faire fuir Billie. Alors tu la questionnes, tu lui demande si elle te fait la tête. Tu l'appelles princesse, juste histoire de l'agacer un peu plus qu'elle ne l'est déjà. Tu l'entends soupirer, pour la vingtième fois au moins alors ton regard quitte la feuille sur la table face à toi. Tes yeux foncés se rivent à nouveau sur elle. Tu t'excuses, chose que t'as pas l'habitude de faire. T'aimes pas ça habituellement, devoir présenter tes excuses. T'es bien trop fier pour ça, mais là c'est différent. Elle relève les yeux et te regarde comme si elle était sous le choc. Décidément, des excuses sortant de ta bouche, ça n'étonne pas que toi. Un silence de quelques minutes pèse. Encore. « L’autre jour ? Je ne vois pas de quoi tu parles. Ce serai mieux si tu m’expliquais ce qui s’est passé non ? Je ne m’en souviens plus. ». Tu souris presque automatiquement suite à ses mots. C'est peut-être pas une conversation positive pour le moment, mais au moins, elle aura parlé. Preuve peut-être qu'elle t'en veut pas tant que ça. Quoique. « Je vois... Je pense que si tu ne voyais vraiment pas de quoi je parle, tu serais pas comme ça avec moi. Enfin, tu ferais pas la tête. ». T'avais préféré jouer la carte de la malice. Autrement dit un domaine que tu maîtrises depuis que t'es haut comme trois pommes. Chacun sa stratégie. De toute façon tu sais jamais sur quel pied danser avec Billie, impossible de la cerner. Elle a cette part de mystère et de flou en elle qui te perturbes. Ça te démange de l'intérieur et t'aimerais en savoir beaucoup plus sur elle. T'es trop curieux de nature de toute façon. Tu lui demandes si c'est pour ça qu'elle t'en veut. Pour l'autre soir. Probablement, qu'elle te balance au visage. Tu souris du coin des lèvres en relevant le regard vers elle. Elle tourne la tête au même moment. Tu préfères revenir à l'essentiel, votre cours et l'activité que vous êtes censés faire à deux. Tu soupires un bon coup avant de lui proposer de bosser à deux. T'oublies pas de lui proposer aussi l'individualisme, au cas où. « J’préférais travailler seule. » Tu hausses les épaules, de toute façon tu t'y attendais à cette réponse. Ça change pas grand chose pour toi au final. Alors tu laisses à nouveau le silence s'installer et tu prends ta feuille entre tes doigts pour lire le sujet. Certaines réponses semblent plus logiques que d'autres. Tu piocherais probablement les dernières réponses à la volée sur le sujet à quelqu'un d'autre. Tu jettes un coup d'oeil de temps en temps sur Billie alors qu'elle aussi a son visage bloqué sur le document que le professeur vous a donné. Puis tu te redresses sur ta chaise, une idée venant de heurter ta caboche. « Bon très bien, j'te laisse travailler seule. Mais tu dois accepter de faire un tour à la cafétéria avec moi plus tard, j'te paierais un café ou un truc dans le genre, histoire de me racheter. » Assez ridicule comme idée mais bon, tu trouvais ça brillant sur le moment. « Promis qu'après ça j'te laisse tranquille. Alors... Deal ? ». Tu tends ta main droite en sa direction, comme pour passer une sorte de pacte avec un pote lambda. Tu t'attendais déjà à te manger une réponse des plus négatives mais qu'importe, t'auras au moins essayé de te faire pardonner d'une certaine façon.


Dernière édition par Caleb Marshall le Jeu 2 Nov - 19:25, édité 1 fois
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Dim 29 Oct - 15:21
Ton regard fixe désespérément la feuille que le professeur t’as donné. Tu n’as rien écouté, tu ne comprends rien, t’es dans une impasse. T’as envie de prendre tes affaires et de partir, tout simplement. Mais tu ne peux pas. Ça ferait tâche sur ton dossier universitaire. Déjà que tu es le vilain petit canard des Carpenter, pas besoin d’en rajouter une couche. Tu chasses rapidement cette pensée de ton esprit. Les autres chahutent, sourient, tandis que toi t’es en binôme avec Caleb. Le lundi commence décidément assez mal. T’as l’habitude, c’est comme ça. Un coup du destin ou simple coïncidence. Tu ne disait rien, te taisant, laissant un silence pesant s’installer. Évidemment, que tu lui en voulais. Pourtant, c’était pas totalement de sa faute. Tu fixais pendant un instant ton binôme avant de tourner la tête pour pas qu’il ne s’en aperçoive. Caleb commence à engager la conversation et tu réponds sèchement, froidement, comme si tu n’avais pas d’empathie. Il essaye encore de te parler pendant que toi tu soupires pour la énième fois. Il a remarqué que quelque chose n’allait pas, que tu faisais la tête, que tu lui en voulais. C’est déjà ça. Oui, c’est vrai, il n’aurait pu ne pas le remarquer.  Tu entends Caleb s’excuser. Tu lèves les yeux, profondément étonnée. Alors là, tu ne t’y attendais absolument pas. Non, tu ne pensais pas que Caleb s’excuserait bien au contraire. Tu pensais qu’il éviterait totalement le sujet. T’avais tort, comme toujours. Tu réfléchis un instant, tu vas feindre l’innocence, faire semblant de ne pas savoir de quoi il parle. Finalement, il semblerait que ce soit toi qui veux éviter ce sujet. Peut-être. L’arrivée de la blonde, t’en avais été surprise. Mais le fait qu’elle commence à te crier dessus, ça t’avais vraiment pas apprécié. En même temps qui apprécierait ça ? Raisonnement logique. « Je vois... Je pense que si tu ne voyais vraiment pas de quoi je parle, tu serais pas comme ça avec moi. Enfin, tu ferais pas la tête. » Là, Caleb marquait un point, il avait raison. Tu ne pourras pas le contester infiniment. Alors tu lui dis franchement ce que tu penses. Les yeux dans les yeux, fronçant les sourcils, essayant de trouver un truc à dire. « C’est vrai, t’as raison. Mais après l’autre jour, tu pensais que je réagirais comment ? Comme si rien ne s’était passé ? » Tu t’es un peu emportée c’est vrai. Mais t’avais besoin de le dire. Maintenant, c’est fait, ça va un peu mieux, juste un peu mieux. Tu ne sais plus comment réagir. Tu attends sa réponse, te préparant à être envoyée balader. Tu regardes encore les autres binômes, qui eux ne semblent pas avoir des problèmes de ce genre. Tu entoures des réponses sur la feuille au hasard, espérant que au moins l’une d’entre elles est correcte. Le professeur de photographie semble perdu dans ses pensées alors t’en profites pour sortir un livre que t’as pris au hasard dans ta chambre ce matin en partant, il est à Rubi, enfin t’en est pas certaine. Il a l’air ennuyant mais il est l’est forcément moins que ce cours raté. C’est évident. Tu commences à feuilleter les pages, ce livre te dit quelque chose. Mais tu sais plus trop quoi.   « Bon très bien, j'te laisse travailler seule. Mais tu dois accepter de faire un tour à la cafétéria avec moi plus tard, j'te paierais un café ou un truc dans le genre, histoire de me racheter. » A cet instant, tu lèves la tête de ton bouquin et tu le regardes. T’aurais aimé pouvoir venir évidemment, mais t’étais trop bornée. Et puis, tu considères que c’est pas avec un café qu’on arrange les choses. Tant pis. « « Promis qu'après ça j'te laisse tranquille. Alors... Deal ? » » Tu souris un court instant avant de fixer la main qu’il te tend. T’hésites un peu avant de lui donner ta réponse. T’es un peu perplexe, il faut l’avouer. La proposition est tentante. Trop tentante même.   « Ça me va. Deal. » T’as changé brusquement d’avis. Après tout, on paye pas un café à n’importe qui, c’est connu.  Et puis, au fond, t’allais pas refuser, surtout si c’est pour passer un moment avec Caleb.
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Jeu 2 Nov - 19:55
T'as l'impression d'être un touriste dans cette salle de classe. Là, assis sur ta chaise, face à ta table, à remplir une feuille qui te fera récolter une note, qui elle comptera dans ton dossier et qui ne sera qu'une feuille remplie parmi tant d'autres. Tu soupires longuement, non pas parce que l'idée de remplir de la paperasse te dérange, mais bien parce que t'es en binôme avec Billie. Les autres autour de vous ont l'air de profiter plus pleinement de cette heure de cours. C'est une chose que t'aimes dire, que t'aimes répéter mais c'est définitivement vrai, t'aimes pas les lundis. De toute façon c'était certain que votre petit jeu n'allait pas durer longtemps, vous auriez été obligés de vous confronter à un moment ou à un autre et devoir éviter de vous esquiver à longueur de journée. Alors tu profites de cette heure que vous avez en commun, et l'une des seules d'ailleurs, pour mettre les choses plus ou moins au clair. Le silence, c'était quelque chose qui avait l'habitude de t'agacer. Même si t'avais été mis en binôme avec ton pire ennemi, t'aurais été obligé de décocher quelques mots. Alors tu lances la conversation avec Billie, tant bien que mal. Enfin, t'essaies. Elle t'en voulait pour l'autre soir, pour l'arrivée en trombe de Kassie. Tu pouvais comprendre mais t'avais pas prévu tout ça. Son arrivée t'avais toi aussi mis sur le cul, et c'est peu dire parce que ces furies pendant le reste de la soirée, c'est toi qui les a subies. Billie elle te répond froidement quand t'essaies de lancer la conversation mais tu baisses pas les bras. Tu connais peu de choses sur elle mais tu vois bien dans son regard qu'elle est agacée. Sûrement par ta présence ou peut-être parce que c'est dans tes habitudes d'être chiant, même en parlant. Alors tu t'excuses au point de l'étonner. Elle feint l'innocence et t'apprécie bien ce qu'elle dégage à ce moment là, du moins le fait qu'elle fasse comme si elle ne se rappelait de rien. Tu souris alors que tu lui rappelles que si elle ne savait vraiment pas de quoi tu parlais, elle n'aurait pas réagit comme ça. Elle relève les yeux vers toi, tu sens presque de l'affront dans son regard. « C’est vrai, t’as raison. Mais après l’autre jour, tu pensais que je réagirais comment ? Comme si rien ne s’était passé ? ». Elle te lance ces mots au visage. Ces mots que t'avais besoin d'entendre finalement. Tu sentais de la franchise dans ses paroles, comme si elle venait de se libérer d'un certain poids. Tu ne la lâche pas du regard et ça fait facilement quelques poignées de minutes que tu la fixe maintenant. Impossible pour toi de détacher ton regard du sien. « Billie, j'comprend tout à fait ta réaction, et à ta place j'aurais réagi de la même façon je crois. Si j'avais pu éviter son arrivée, je l'aurais évitée crois moi. En attendant, j'ai quand même besoin que tu saches qu'elle viendra pas t'emmerder normalement. Enfin, elle repoussera pas une gueulante sur toi. Elle s'est assez défoulée sur moi quand t'es partie. J'aurais préféré passer la soirée avec toi plutôt que de subir ça. ». Tu souris légèrement du coin des lèvres en espérant avoir sauver la mise. T'avais besoin de déballer tout ce que tu venais de lui dire. Ton regard se perd à nouveau sur le reste de la salle, l'horloge contre le mur, les fenêtres qui donnent une vue sur le campus. Tu jettes finalement ton regard à nouveau sur Billie qui remplit son cours, plus ou moins au hasard. C'est facilement deviné vu la rapidité à laquelle elle rempli les réponses. Tu l'observe un instant alors qu'elle sort un livre de son sac. Ton regard se pose finalement sur ta feuille face à toi que tu décides de prendre pour lui donner ensuite. « Tiens, reprend mes réponses. Elles sont peut-être pas toutes justes mais j'imagine qu'elles le sont un peu plus que celles que t'as mis au hasard. » Tu lançais ces mots d'un ton enfantin, pas dans le but de la vexer ou de lui reprocher quoi que ce soit, mais simplement pour l'aider. Finalement quelques minutes passent. Elle garde son nez plongé dans son bouquin à feuilleter quelques pages tandis que tu t'accoudes contre la table, ton poing serré contre ta joue. De ton autre main tu recommences à frapper le bout de ton stylo contre la table. C'est nerveux, mécanique, automatique. Tu réfléchis un instant puis tu te redresses avant de lui proposer un café. Idée brillante transformée en une idée ridicule une fois que les mots sortent de ta bouche. T'es bien trop maladroit pour inviter une fille comme Billie à sortir. Tu l'observes, en attendant sa réponse. Tu rajoutes aussi qu'après ça tu la laisserais tranquille. Après tout, peut-être que ça aurait changé la donne sur la réponse qu'elle aurait envisagée de te donner. Tu lui tends la main, comme si vous alliez conclure une sorte de pacte. « Ça me va. Deal. ». À ce moment là t'as l'impression que tes yeux vont quitter tes orbites. T'avoues être sur le cul, tu t'attendais à te prendre le plus gros vent du monde mais finalement non. « Je... euh... Ouais. T'as une préférence pour l'heure ? Le lieu ? ». Tu bafouilles comme un gamin qui viendrait de décrocher son premier rencard. D'ailleurs, est-ce que s'en est un ? Ton sourire ne quitte finalement plus tes lèvres. T'allais repasser un moment avec Billie après l'incident que vous aviez vécus l'autre jour. Finalement, ce lundi ne s'annonçait pas si mal que ça.
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Sam 4 Nov - 15:37
L’heure tourne. Les aiguilles de l’horloge fixée au mur tournent doucement. Bien trop doucement à ton goût. T’es piégée, bloquée, presque enchaînée dans cette salle. T’es en binôme avec Caleb, charmante idée de ton professeur. Tu ne dis rien et il fallait s’en douter, un silence pesant, gênant s’installé progressivement. Tu ne parles pas parce que tu ne sais pas quoi dire après ce qui s’est passé l’autre jour comme tu le dis si bien. T’es en colère, mais tu es aussi vexée, gênée. Tu n’apprécies pas du tout le fait que la blonde ait commencé à vociférer sur toi. Pourtant, tu te « défoules » un peu sur Caleb. Probablement parce que tu n’as pas l’incroyable chance de croiser la blonde à St-Lucia. Après tout, ce n’est pas vraiment de faute de Caleb... Et que tu le veuilles ou non, c’est aussi de la tienne. Il essaye d’engager la conversation et tu réponds froidement. Mais Caleb est têtu et essaye encore. L’atmosphère se détend un petit peu, mais rien qu’un petit peu. Tu l’entends s’excuser. Tu es un peu étonnée et t’écarquilles les yeux. Non, tu ne pensais pas qu’il allait s’excuser ou même en parler. Tu ne le connais peut-être pas assez en fin de compte. La discussion continue. T’as pas forcément envie d’en parler mais tu le fais quand même, tant pis. T’essayes de feindre l’innocence mais il voit clair dans ton jeu. Tu arrêtes donc ton petit jeu. Tu devrais arrêter de nier. Oui, tu devrais. C’est pas pour autant que tu vas le faire. Tu dis enfin ce que tu penses vraiment, ce qui te trottes dans la tête depuis déjà une semaine. Et ça t’enlève un poids, tu as l’impression d’être libérée de quelque chose. Finalement, le cours de photographie passe au second plan. Le plus important maintenant, c’est ta discussion avec Caleb et ce qu’il pense de l’autre jour. Tu as aussi envie de savoir ce qu’il pense. Tu ne sais pas pourquoi, t’as pas de réponse à cette question. « Billie, j'comprend tout à fait ta réaction, et à ta place j'aurais réagi de la même façon je crois. Si j'avais pu éviter son arrivée, je l'aurais évitée crois moi. En attendant, j'ai quand même besoin que tu saches qu'elle viendra pas t'emmerder normalement. Enfin, elle repoussera pas une gueulante sur toi. Elle s'est assez défoulée sur moi quand t'es partie. J'aurais préféré passer la soirée avec toi plutôt que de subir ça. » Tu acquiesce doucement, réfléchissant à ce qu’il venait de dire. « Je suis désolée, je... » T’arrives même pas à finir ta phrase, tu tournes la tête, observant tes camarades. Tout va bien pour eux, ils s’amusent, chahutent. « C’est égoïste de ma part de réagir comme ça. Elle n’a pas été tendre avec toi non plus. Je suis désolée. » Tu dis ça d’une petite voix. Tu levais les yeux vers lui avant de plonger tes yeux dans les siens. « J’aurais aussi préféré passer la soirée avec toi tu sais. » Le cours des révélations, faut croire. Tu dis tout ce que tu as toujours eu envie de dire, tu te lâches. Après ça, tu ne lui en veux plus. C’est peut-être lui qui devrais t’en vouloir pour avoir eu une réaction aussi égoïste. « Pourquoi t’es resté avec elle si elle s’est défoulée sur toi ?  » Cette question là aussi ça faisait un bout de temps qu’elle était dans ta tête. Ça sonne comme un reproche alors que ce n’en est pas un. Tu aurais voulu qu’il t’appelle qu’il t’amènes quelque part, pendant que la blonde serait seule chez elle, hurlant contre la vie. Alors tu lui demandes, espérant avoir une réponse sincère et vraie. Et c’est là que tu te rends compte que ta réponse était assez... indiscrète. Beaucoup trop indiscrète. Tu restes quand même plantée là, le regardant encore dans les yeux. D’ailleurs, ils ont une jolie couleur, un vert assez foncé, dommage que tu ne l’ai pas remarqué plus tôt. Tu observes ta feuille avant de remplir des questions au hasard, sans trop réfléchir, tu le fais instinctivement. Tu sors finalement un livre et commence à le lire. Après tout, c’est mieux que ce cours ennuyeux. Tu l’as emprunté à Rubi, ce matin, quand tes deux colocataires dormaient encore. C’est devenu une habitude d’ailleurs de te lever aux aurores. T’es la seule debout, t’as l’impression d'être la seule sur terre. Caleb te passe sa feuille et tu esquisses un sourire pour le remercier. « Tiens, reprend mes réponses. Elles sont peut-être pas toutes justes mais j'imagine qu'elles le sont un peu plus que celles que t'as mis au hasard. » « Merci, c’est gentil. » Tu recopies rapidement ce qu’il a noté avant de lui redonner sa feuille. Tu recommences à lire, tournes les pages lorsque Caleb te propose quelque chose. D’aller boire un café avec lui. T’es perplexe, t’hésite et puis t’acceptes. « Je... euh... Ouais. T'as une préférence pour l'heure ? Le lieu ? » Tu souris, avant de réfléchir quelques secondes. « Comme tu veux, je me débrouillerai pour venir. » Qu’es-ce que signifie ce café ? Tu ne sais pas. Mais justement, tu aimerais bien qu’il signifie quelque chose. Ne serait-ce qu’un tout petit quelque chose. Tu souris encore à l’idée d’en apprendre plus. Finalement, ce lundi n’est pas si affreux que ça. T’as qu’une envie, que la matinée passe vite pour aller boire un truc avec Caleb.



Spoiler:
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Dim 5 Nov - 0:00
Parfois un seul détail peut changer le cours d'une journée. Une journée qui commence mal à tes yeux peut se transformer en une journée plaisante, satisfaisante. Un petit rien peut finalement devenir un tout. En te levant ce matin et en posant les pieds sur le parquet froid de ta chambre en quittant ton lit, jamais l'idée de te retrouver en binôme avec Billie t'aurais traversé l'esprit. Jamais t'aurais pensé que t'allais être plongé dans une situation désagréable au point de te mettre mal à l'aise dans un cours que t'apprécie tellement pourtant. Peut-être un simple signe du destin, ou un salut du karma. Après tout c'est vrai, t'as essayé de l'éviter toute la semaine Billie, pour un incident qui aurait du être évité. Qui aurait pu être évité. Si seulement t'avais réfléchis plus loin que le bout de ton nez. Mais non, t'es du genre impulsif, à toujours réfléchir après avoir fait ce que t'avais à faire. Mais le temps à fait que vous vous êtes retrouvés. Enfin, retrouver, c'est pas le bon mot. C'est qu'on vous a forcé la main pour que vous vous retrouviez. Brillante idée qui a heurté l'esprit de ton professeur alors que t'aurais aimé bosser seul. Te voilà là. Coincé sur ta chaise entre les quatre murs de ta salle de cours où tout le monde parle fort, chahute, rigole. Y'a des sourires qui se perdent et des affinités qui se créent maladroitement. Si seulement à votre table ça aurait pu être pareil. Fallait que tu pointes directement du doigt le sujet sensible, histoire de crever l'abcès. Tu voyais bien qu'elle était pas ravie d'être obligée de bosser avec toi mais tu tenais quand même à faire ta pipelette et à lancer la conversation. Pas impulsif cette fois, juste trop curieux. Trop têtu. À chacun ses défauts. Tu t'excuses, elle esquive. Tu ripostes, tu rentres dans son jeu. Voilà que tu marques un point. Ça aura au moins détendu un minimum l'atmosphère. Ton but à toi serait plutôt de passer l'éponge sur cet incident. Au fond, tu l'apprécies beaucoup Billie et ça fait une semaine qu'elle trotte dans tes pensées, dans ta tête. T'as beau l'esquiver physiquement, mentalement ça suit pas. Elle te dis ce qu'elle pense. Ça te va comme ça, t'as besoin de l'entendre. Le cours de photographie se transforme en une arène finalement et voilà que vous vous affronter pour déballer vos pensées par rapport à tout ça. Par rapport à ce fossé qu'il y a entre vous depuis l'autre soir. Tu comprends sa réaction par rapport à ça, jamais tu le nieras. T'aurais été exactement pareil, voire pire qu'elle si t'avais été à sa place. T'as encaissé les coups que les mots de ta copine te portaient. Ça a gueulé dans tous les sens ce soir là mais pour toi ce qui comptait, c'était que ce ne soit pas Billie qui ai eu à subir ça. Tu finis par lui dire que t'aurais préféré finir la soirée avec elle. Après tout, c'est vrai. Ces mots sortent si naturellement de ta bouche mais au fond, t'es pas aussi confiant que ça en à l'air. Tu l'observes alors qu'elle acquiesce. « Je suis désolée, je... ». « Tout sauf ça, t'excuses pas... ». T'as pas envie qu'elle s'excuse pour ça alors que t'as ta part de responsabilités dans l'histoire. Tu gardes ton regard planté sur elle alors qu'elle tourne la tête pour guetter le reste de la classe. « C’est égoïste de ma part de réagir comme ça. Elle n’a pas été tendre avec toi non plus. Je suis désolée. ». Elle relève ses yeux vers toi pour finalement les planter dans les tiens. Ça te fais comme un choc, ça t’électrocutes. Il a ce quelque chose, ce je ne sais quoi le regard à Billie. « Faut savoir s'y attendre quand on se lance dans une relation alors tant que c'est pas toi qu'elle a sermonner pendant une bonne heure, c'est pas grave. T'excuses pas. ». Tu peux pas t'empêcher de sourire, ça te fais du bien de voir qu'elle te dis enfin les choses comme elles sont. Comme elle les pense. « J’aurais aussi préféré passer la soirée avec toi tu sais. ». À ses mots, ton sourire se fait plus visible, plus naturel. Tu préfères te taire et ne rien ajouter pour éviter de tout gâcher. Pour éviter de vous replonger dans cette ambiance de morts et ce silence de tombes que vous aviez vécus une bonne poignée de minutes plus tôt. « Pourquoi t’es resté avec elle si elle s’est défoulée sur toi ? ». Tu entrouvres légèrement la bouche suite à sa question. C'est vrai, pourquoi tu l'as pas fais ? Encore une question que tu vas te poser pendant des jours et des jours et des nuits. Tu hésites avant de répondre, tu prends du temps mais finalement tu préfères jouer la carte de la franchise. « Comment t'expliquer ça... J'la connais comme ma poche Hayley et si j'avais tenté je ne sais quoi pour partir, soit elle aurait doublé la donne avec toi, soit... elle aurait été à deux doigts de me séquestrer pour pas que j'm'en aille. » . Tu rigoles nerveusement suite à tes propos, t'aimes bien pousser la chanssonnette parfois alors t'en profites. « Non plus sérieusement elle m'aurait pas lâché comme ça. Et j'avais pas envie que cette furie te retombe dessus. Double avantage du coup puisqu'elle s'est défoulée sur moi et puisqu'elle a passé plus ou moins l'éponge sur l'histoire maintenant. ». C'est vrai que t'aurais pu laisser Hayley en plan à ce moment là et courir après Billie pour quand même finir la soirée avec elle mais non, tu l'as pas fais. Tu sais pas si c'est lâche de ta part ou si c'est une bonne chose d'avoir agis ainsi. Sa question sème le doute en toi finalement. Tes yeux ne quittent plus ceux de Billie et tu prends soin de les détailler. Ses yeux et son visage si joliment dessiné. Elle rompt le contact en sortant un livre de son sac qu'elle commence à feuilleter après avoir rempli au plus grand des hasards sa fiche de cours. Instinctivement tu lui tends la tienne, histoire de lui filer un coup de pouce. « Merci, c’est gentil. ». Tu lui esquisses à nouveau un sourire en guise de de rien. Tu l'observes finalement reprendre tes réponses alors que tu te perds dans tes pensées. Tu réfléchis à ce que tu pourrais faire pour te racheter. Idée brillante qui heurte tes pensées, tu te redresses pour l'inviter à aller boire un café. Elle accepte contre tout étonnement de ta part. Tu lui demande ses préférences pour le lieu, l'heure. Après tout, t'es pas doué pour ce genre de trucs là. Pour les rendez-vous. Enfin. Tu fixes son sourire un moment en attendant sa réponse. « Comme tu veux, je me débrouillerai pour venir. ». Tu te remets en place sur ta chaise pour lui faire face correctement en gardant cette sale habitude de frapper ton stylo contre le bois de la table. Qu'est-ce que t'es nerveux. À cause d'elle ou à cause du café que vous irez boire plus tard ? Tu souris comme un gamin juste en y pensant. « On peut faire ça... ou alors j'peux venir te chercher. Y'aura pas de blonde à l'horizon cette fois, c'est promis. ». Après tout, c'était quand même la moindre des choses que tu puisses venir la chercher. T'avais besoin de passer un moment avec elle pour passer complètement l'éponge sur l'autre soir. Toi-même tu doutais sur la réelle signification de ce café. Est-ce que c'était juste pour te faire pardonner ou juste pour passer un moment avec elle ? Caleb, le gamin qui se perd trop facilement dans ses pensées. En tout cas t'en avais follement envie, de rattraper les erreurs mais de rattraper aussi le temps perdu.

Spoiler:
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Ven 10 Nov - 23:03
Tu ne sais pas si tu te sens bien ou pas. T’es un peu perplexe. Cette journée est décidément bien étrange. D’un côté, ça peut aller et de l’autre, t’as vraiment envie de partir, comme ça, simplement, sans te prendre la tête. Tu es du genre à éviter les difficultés, ce qui te fait faux bond parfois, t’essayes d’être le plus simple possible. Pourtant, c’est l’inverse. C’est ça la problématique. Tu es trop compliquée, trop changeante, le genre de personne qu’on ne cherche plus à comprendre. Tu le sais bien. Parce que tu penses la même chose. Tu ressens ça aussi. Tu te trouves trop compliquée. Peut-être aussi trop spontanée. Tu poses des questions puis tu le regrettes par la suite. Non, la réponse n’a rien à voir. La question en elle-même peut troubler tes idées. Le cours de photographie est vraiment spécial. Encore plus que d’habitude. Ton charmant professeur a une la fameuse et merveilleuse idée de te mettre en binôme avec Caleb. Tu n’as rien dis, te taisant et soupirant. C’était peut-être ton côté dramatique. Tu lui en voulais encore. Pour « l’autre fois » comme tu le disais si bien. Parce que tu ne voulais pas trop en parler, tu préférais garder ce que tu en pensais vraiment pour toi. Tu détestais tout dévoiler. Tu préfères garder une part de mystère. Un silence pesant s’était installé pendant que les autres binômes chahutaient comme des enfants de maternelle. Caleb avait essayé d’engager progressivement la conversation, ce qu’il avait réussi à faire au bout d’un certain temps. Parlant du travail en binôme puis de l’autre fois. Caleb, tu ne le connaissais pas si bien. Ah ça non. Tu pensais pas qu’il en parlerait. T’as tellement eu l’habitude de traîner avec des gens qui nient les événements, leur parole contre la tienne. Et puis il s’est excusé. Tu ne t’y attendais pas non plus. Tu as écarquiller les yeux, sacrément surprise. Et puis, à force de parler avec lui, tu avais l’impression d’être une enfant à qui on expliquait certaines choses. Tu écoutais, observais, acquiesçais. Tu aimes bien poser des questions. Ça t’aide à en apprendre plus sur tes interlocuteurs. Alors tu en avais posé à Caleb. Une plus particulièrement t’avait intriguée pendant un moment. Pourquoi t’es resté avec elle si elle s’est défoulée sur toi ? Bonne question, pertinente. Intrigante. Épuisante. Ton coté spontanée revient à la surface. Tu baisses les yeux pendant un temps avant de regarder Caleb dans les yeux, faisant face à la réalité. Réalité non édulcorée. Réalité non modifiée. Tu attends sa réponse, perplexe, un peu angoissée. « Tout sauf ça, t'excuses pas... ». Tu hoches la tête, ne sachant que dire, que répondre. Il te fait perdre tes moyens, aucun doute. « Faut savoir s'y attendre quand on se lance dans une relation alors tant que c'est pas toi qu'elle a sermonner pendant une bonne heure, c'est pas grave. T'excuses pas. » Tu esquisses un sourire avant de te plonger dans tes pensées un court instant. Caleb paraît un peu surpris lorsque tu lui poses la question. « Comment t'expliquer ça... J'la connais comme ma poche Hayley et si j'avais tenté je ne sais quoi pour partir, soit elle aurait doublé la donne avec toi, soit... elle aurait été à deux doigts de me séquestrer pour pas que j'm'en aille. » Maintenant, tu connais son prénom. Tu peux enfin mettre un nom sur le visage de la blonde. Hayley. C’est joli quand même. Pourtant, tu sais que tu fronceras les sourcils dès que ce prénom sera prononcé. Instinctivement presque naturellement. « Non plus sérieusement elle m'aurait pas lâché comme ça. Et j'avais pas envie que cette furie te retombe dessus. Double avantage du coup puisqu'elle s'est défoulée sur moi et puisqu'elle a passé plus ou moins l'éponge sur l'histoire maintenant. » Tu acquiesces encore, un peu perdue. Là aussi, tu ne sais que répondre. Ça te fait plaisir qu’il ait répondu sincèrement. Tu préfères qu’on te dises la vérité. Le mensonge, c’est plus trop ton truc. Oui, parce que ça l'était. Il y a un moment, il y a un certain temps. Tu fais comme si cette période n’était jamais arrivée. Mais justement, ce n’est pas mentir à soi-même ? Tu jetes un coup d’œil sur l’horloge. Le temps ne passe vraiment pas vite et tu soupires pour la énième fois. Tu remplis la feuille au hasard, sans trop y prêter attention au final. Caleb te passe sa feuille pour que tu aies quand même des bonnes réponses, n'étant probablement pas convaincu de ta faculté à dénicher les bonnes réponses. Tu recopies les réponses avant de le remercier rapidement. Tu sors un livre, que tu as emprunté à Rubi, ta colocataire et tu commences à le lire, la tête un peu embrumée. Tes yeux refusent de rester concentrer sur la page. Ils s’amusent à glisser vers Caleb, le fixant pendant quelques secondes avant de revenir vers la page. Le livre n’est pas passionnant, pourtant tu essayes de lui trouver quelque chose d’intéressant, pour justifier le fait que tu lises en plein milieu du cours de photographie si jamais le professeur décide de se balader dans la classe. Les minutes passent, tu passes certaines pages quand soudain, Caleb te demande quelque chose de surprenant. Oui, surprenant, c’est bien le mot. Boire un café avec lui pour se faire pardonner. Ça t'étonnes encore. Quelles surprises ! Tu réfléchis pendant un certain temps, hésitant. D’un côté, t’en as fortement envie, de l’autre, tu veux te forcer à refuser. C’est le bon côté qui prime, t’acceptes volontiers et là, c’est le brun qui a son tour, est surpris. Tu lui souris, cette journée ne sera pas si mauvaise que ça finalement. Comme quoi tout peut changer très rapidement. Comme par enchantement presque. « On peut faire ça... ou alors j'peux venir te chercher. Y'aura pas de blonde à l'horizon cette fois, c'est promis. » Tu souris encore une fois, il a tout compris. Si la blonde n’est pas là, pourquoi tu refuserais ? Très bonne question. Aucune raison que tu refuses justement. « Si il n’y a pas de blonde, ça me va ! » Brusquement, cette perpective te mets de très bonne humeur. Et même si le cours avait un peu mal commencé, ça ne comptait plus vraiment pour toi. Souriante, tu observais tes camarades avant de te reconcentrer sur ton binôme. Décidément, tout allait mieux depuis qu’il t’avait proposé de venir boire un café.
Invité
avatar

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Mer 15 Nov - 13:30
Jouer carte sur table. C'est ce que t'avais décidé de faire. La franchise c'était pas toujours ton fort mais la brune qui se tenait en face de toi depuis une bonne poignée de minutes t'avais inconsciemment poussé à le faire. Tu ne t'imaginais pas lui mentir, à Billie. Ni même la faire tourner en bourrique. Non, loin de là. Billie elle avait ce truc. Cette douceur dans le regard, cet air innocent dans les paroles. Elle avait ce don de te faire te sentir mal à l'aise. La journée était étrange et si tu pouvais éviter d'en revivre une pareille, tu le ferais. Enfin, c'est ce que tu te disais quand le professeur de photographie a eu l'idée de te mettre en binôme avec elle. Avec celle avec qui t'aurais pu avoir un accident l'autre soir. Accident que t'aurais sans doute regretter d'ailleurs. Peut-être pour ta petite copine mais aussi pour elle. T'aimes pas déraper de cette façon, t'aimes pas jouer avec les filles. T'aurais peut-être préféré que les choses se finissent autrement. T'aurais préféré que ta blonde ne débarque pas et ne vide pas son sac sur Billie. Mais bon, c'était sans doutes inévitable. Mauvais karma. Malgré l'ambiance tendue qui régnait dans la salle, t'essayais tant bien que mal de lancer la conversation avec Billie. A chaque fois t'avais l'impression de parler à un mur. Un silence trop pesant s'était installé. Au bout d'un moment t'as quand même réussi, trop têtu que t'es, t'avais rien lâché pour lancer la discussion avec elle. Tu t'étais excusé pour la soirée d'avant et elle avait reconnu ses tords elle aussi. Même si tu ne voulais pas qu'elle s'excuse pour tes conneries. Tu ne pouvais pas t'empêcher de la regarder, de planter ton regard dans ses beaux yeux clairs qui te clouaient sur place dés qu'ils se posaient sur les tiens. De fil en aiguille vous avez commencé à vous expliquer. Elle t'avais demandé pourquoi t'étais resté avec ta blonde si elle s'était défoulée sur toi. Elle marquait un point. C'est vrai ça, pourquoi ? Pourquoi t'as pas claqué la porte derrière toi et tu ne l'a pas laissé hurler dans son coin ? Sûrement pour calmer les choses par derrière, comme tu lui expliquais finalement. T'étais franc, sincère. Plus que jamais d'ailleurs. Tu lui donnes finalement ta feuille de cours pour qu'elle puisse reprendre tes réponses. Juste histoire qu'elle ne se retrouve pas avec une mauvaise note. Et comme ça au moins, vous pourrez éventuellement dire que vous avez bosser ensemble. Elle te remercie rapidement avant d'attraper un livre. Elle commence à le lire, tourne les pages, et ne détache pas son regard de cet ouvrage. Toi tu te contentes de tapoter ton stylo contre le bois de la table en osant espérer que les minutes pourraient passer plus vite. Mais non, le temps est long. Les minutes sont longues. Tu romps finalement le silence en l'invitant à boire un café avec toi à la fin de la matinée. Histoire de te faire pardonner. T'as l'impression que tu vas perdre tes yeux quand elle te dit qu'elle accepte de venir avec toi. T'es surpris, et elle, elle te souris. T'es rassuré de savoir que la journée sera meilleure finalement. Elle te propose de te rejoindre là-bas, mais tu la contre plus ou moins en proposant d'aller la chercher. Petite indication, tu préfères lui dire que la blonde ne sera pas dans les parages. « Si il n’y a pas de blonde, ça me va ! ». Tu lâches un rire nerveux à ses mots avant d'être coupé dans ton élan par la sonnerie qui annonce la fin des cours. Tu rassembles tes affaires rapidement mais légèrement déçu de ne plus la voir pendant quelques instants. Tu te relèves finalement de ta chaise en lui lançant un sourire. « Disons midi à l'entrée de l'université. J'espère que t'as pas peur des motos, hein. » Tu lui lances un clin d’œil, bien décidé à venir la chercher sur ton bijoux. Ta bécane. Tu te diriges ensuite vers la sortie sans la laisser placer un mot de plus. Avant de passer le cadre de la porte, tu fais volte-face une dernière fois. « À toute à l'heure, Billie ». Tu quittes finalement la salle, le sourire aux lèvres et bien déterminé à ce que personne ne puisse te le retirer.
Contenu sponsorisé

don't be afraid to catch feels (ft. billie) Empty
Sujet Re: don't be afraid to catch feels (ft. billie)
don't be afraid to catch feels (ft. billie)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-+
Sauter vers: