you don't do it for me anymore. (cosmo + cass')

Cassiopeia & Cosmo

You don't do it for me anymore.

La semaine que tu venais de passer n’était pas la meilleure il faut le dire tu avais eu droit à des rencontres inattendues et puis t’avais mal fini un soir. Il faut le dire tu avais eu du mal à retourner en cours le lendemain. Tu t’en voulais un peu d’ailleurs parce que t'as fait subir un cirque à ta pauvre sœur mais bon, elle a l’habitude depuis les années. Ce soir tu t'étais dit que tu passerais du temps à l’appartement et que t’allais bosser tes cours puis t’as vue sur internet un événement. Apparemment il y avait une grosse soirée au bar en ville. Enfin c’était le bar sur lequel il y avait de quoi danser mais aussi une magnifique vue. Le bar avait également des boissons délicieuses mais ça tout le monde s’en doute puisqu'il s’agit d'un bar. La seule chose que tu regrettes au sujet de cet endroit c’est qu'il n'y a pas de piscine. Si jamais ce bar avait une piscine des soirées magiques pourraient y avoir lieu. Dans un premier temps tu t’es dit que tu n’allais pas t'y rendre. Tu t'étais prise une grosse cuite la dernière fois et c’était il y a peu de temps donc bon… Puis t'a fini par te dire que tu pouvais très bien y aller sans boire pour autant mais si un beau mec te proposait une boisson tu savais que tu serais incapable de refuser. Ça c’est les risques du métier. T'as voulu faire un effort ce soir mais pas trop non plus. Tu n’allais pas non plus te boucler les cheveux faire un maquillage de fou et porter la plus belle robe de ton armoire. Mais t'as quand même opté pour quelque chose de plutôt jolie. Tes cheveux sont lisses au naturel et comme la plupart du temps tu les as simplement laissé dans cet état. Quand ils étaient plus courts tu avais tendance à les boucler mais tu as décidé de les laisser pousser parce que tu voulais voir à quoi tu ressemblais avec des cheveux longs et au final ça te va plutôt bien. La seule touche de maquillage que tu avais c’était celle que tu avais eue pour les cours, ton mascara. Tu ne comprenais pas pourquoi certaines personnes s’amusaient à mettre du fond de teint et tout le reste sur leur visage pour l’enlever quelques heures après. Tu le fais bien des dois mais seulement pour des occasions non pas pour aller en cours. Après tout chacun fait ce qu’il veut.

Tu es sortie du salon et tu es allé dans ta chambre pour fouiller ton armoire. Tu ne savais pas quoi mettre. Tu avais de vieille robe mais la dernière fois que tu as eu une crise d’acheteuse compulsive tu as acheté quelque chose comme 10 robes alors maintenant tu as le choix. Aujourd’hui tu avais fait ton choix. Tu allais porter cette robe dorée avec son beau décolleté, elle était d’ailleurs moulante mais ton but était de draguer quelques personnes donc c’était parfait. Tu as pris ton portable et tu es sortie. T'as même pas pris de sac à main parce que tu partais par carte bancaire et celle-ci se trouvait dans ta coque de téléphone et c’est tout ce dont tu as besoin puisque tu prends un taxi. Tu sais que tu risques de boire et tu veux pas risquer de tuer quelqu’un en rentrant. Ce quelqu’un pourrait même être toi d’ailleurs alors tu ne préfères pas. Il t'arrive de te demander pourquoi tu fais toutes ses conneries, ta mere t'as toujours dit de ne pas finir comme une de ces filles qui se donne à n’importe qui et qui ensuite viennent se plaindre. Au final tu n’étais pas complètement comme elles. Tu ne te plaignais pas, toi tu avais commencé à faire cela après un événement qui t’as marqué. Tu avais pris ta décision, un jour tu allais peut-être te calmer qui sais. Ton taxi t'as déposé devant l’immeuble et tu as pris l’ascenseur pour aller en haut. Tu n'avais pas vraiment l'envie de monter autant de marche et surtout pas en talon. T’étais avec un mec dans l’ascenseur, il était plutôt mignon mais il allait un peu vite à ton goût. T’es une fille facile qui veut des relations que dune nuit mais là c’est limité s'il te dit à peine bonjour et qu'il veut te sauter. Dès que les portes se sont ouverte tu t’es dirigé vers le bar, comme à ton habitude. « Caleum, tu vas venir à la fête ? » Ton petit frère qui est ton portrait craché, tu voulais passer la soirée avec lui mais apparemment il ne pouvait pas. « Tu rigoles là ? Déconne pas ! Viens au moins pour la vue ? Puis papa à une part de ce bar je te rappelle. Viens… » T'avais beau insister il avait autre chose à faire. « Ouais j'ai compris. Passe une bonne soirée frangin. » T’esperais qu'il serait là pour te soutenir psychologiquement mais apparemment non, tu voulais aussi ton pote de beuverie mais bon, on ne peut pas tout avoir. « Bonsoir, une bière s'il vous plaît. » T’étais polie avec le serveur même si tu ne faisais que fixer ton téléphone depuis que tu étais arrivé. Faut croire que t'en as rien à foutre du monde qui t’entoure.

AVENGEDINCHAINS

you don't do it for me anymore. (cosmo + cass') U05ufvJD_o

l'impression d'y être encore parfois. d'entendre leurs voix. à tous. d'entendre les grilles s'ouvrir dans la nuit noire d'son appartement. quelques mois d'passés là-bas. ça a suffit à l'marquer cosmo. même s'il n'en dit rien. il peut pas s'plaindre d'y être allé. c'est d'sa faute. il n'en parle pas pour l'instant. c'trop frais pour ça. y'a rien eu d'extraordinaire là-bas pourtant. aucun dérapage dans les douches, ou ailleurs. aucune réelle altercation avec un autre détenu. c'juste l'ambiance qui est pesante. le types louches. les gardiens un brin salops. cosmo, il a du mal à trouver l'sommeil quand il rentre du boulot. pourtant, il est chez lui. loin d'tout ça. confortablement installé sur un matelas confortable. chambre rien qu'à lui. aucun ronflement qui n'peut venir le déranger. y'a juste un truc qui bloque. mais l'temps arrangera l'tout. il faut juste qu'il s'habitue à son nouvel appartement. moins bien qu'le dernier, mais mieux qu'la cellule. l'juste milieu. l'stricte nécessaire on va dire.
comme chaque jour, il s'lève assez tôt. rentré vers les deux/trois heures et debout vers les dix heures. la clope au bec dès l'réveil. il lui faut sa dose quotidienne pour tenir. comme l'café. et c'est à ça qu'il tourne toute la journée. jusqu'au moment où il s'tire pour aller bosser. y'a eu quelques jours où il s'disait qu'il ferait mieux d'rester à l'appartement. d'recommencer ses conneries pour reprendre son ancien train d'vie. mais y'a l'visage du père weiss qui vient l'rappeler à l'ordre. il peut pas l'lâcher. pas alors qu'il a sortit son cul d'prison. pas alors qu'il lui a trouvé un bon boulot. il faut qu'il soit reconnaissant. et s'pointer chaque soir au boulot, c'est un début.
il est dix-huit heures quand il s'y pointe. l'heure à laquelle les premiers clients arrivent. les habitués. ceux qui, à la fin d'la soirée finissent avachis sur l'bar. mais si on leur demande, ils maintiennent juste l'bar debout. qu'des conneries. mais ça fait marrer tout l'monde. et tant qu'ils dégueulent pas partout, c'pas bien grave. cosmo, il prend son service. commence de suite à faire des allers retours dans l'bar. des tables au comptoir. du comptoir aux tables. l'sourire aux lèvres. même s'il n'en a aucune envie. mais c'plus agréable qu'on lui a dit. alors il fait d'son mieux. y'a d'plus en plus de monde. heureusement qu'ils sont plusieurs à bosser ce soir. cosmo, il va dans tous les sens, fait d'son mieux pour pas mélanger les commandes, ou tout renverser sur l'chemin. éviter d'trébucher. éviter d'heurter quelqu'un aussi. c'est plus dur qu'il n'y parait. mais il tient l'jeune homme. jusqu'à c'qu'on vienne le chercher. sa pause. c'est maintenant ou jamais. il va pas refuser cosmo. il sort de suite. les mains dans les poches à la recherche d'son paquet d'cloper et de son briquet. l'combo obligatoire pour chaque pause. le cylindre qui vient prendre place entre ses lèvres et l'briquet qui vient en allumer l'extrémité. les yeux qui s'ferment un instant. l'calme reposant qui envahit ses sens. il profite cosmo. de ses dix minutes de pause. la clope qui se consume alors qu'le tabac vient encrasser ses poumons et la fumée devenir un épais nuage au-dessus d'sa tête. le mégot qui vient rencontrer l'sol puis sa semelle. et en un rien d'temps, il retrouve son poste cosmo. reprend ses allers retours. l'barman occupé. alors il peut bien gérer la commande au niveau du bar. les yeux qui détaillent les quelques clients et il s'plante devant une fille. l'nez dans son téléphone. mais même comme ça, il la reconnait sans aucune difficulté. elle n'a pas vraiment changé. les cheveux un peu plus longs, c'est tout. elle lui balance sa commande, gentiment, mais sans lui adresser un seul regard. c'est peut-être mieux comme ça. qu'elle ne remarque pas directement sa présence. elle doit lui en vouloir cass. et elle a toutes les raisons d'le faire. il s'est volatilisé. du jour au lendemain. sans aucune explication. cosmo, il s'met à préparer la bière. mettre l'tout dans un verre en essayant d'pas mettre trop d'mousse. il cherche quoi lui dire en même temps. parce qu'il peut pas passer à côté d'l'occasion. sauf qu'une fois en face d'elle, de nouveau, il trouve qu'une seule chose à lui dire. t'as laissé pousser tes cheveux, c'est joli. comme si son avis pouvait compter. comme si cassiopeia en avait quelque chose à foutre d'son avis sur sa nouvelle coupe. il dépose le verre sur le comptoir, juste devant la gamine. et plante simplement son regard dans l'sien quand elle relève la tête. j'suppose qu'tu dois m'en vouloir. c'plus qu'une supposition, il en est certain. mais il savait pas trop comment tourner les mots. il a rien trouvé d'mieux. comme retrouvailles, on pouvait s'attendre à mieux. clairement. surtout qu'il sait qu'c'est pas la réaction d'la gamine qui va arranger l'tout.

Cassiopeia & Cosmo

You don't do it for me anymore.

T’arrivais jamais aux soirées en avance alors ici tu étais arrivé en retard. Comme ça tu sais que l’ambiance est pas mal. T’avais appelé ton frère pour qu'il vienne mais au final il n’avait pas pu alors t’as commandé une bière et t’as attendu que le serveur te la serve. Tu n’avais même pas regardé à quoi il ressemblait parce que au final tu t'en foutais, tu n'allais pas coucher avec lui de toute façon. Il n’avait pas le temps, tu te doutais que c’était fatigant comme boulot. Le serveur en question il t'a dit quelque chose. On t'a toujours dit que la première chose que tu oublies chez quelqu’un c’est sa voix, tu n'oublies peut-être pas son regards, le goût de ses lèvres mais sa voix tu l’oublies et ensuite tu oublies son odeur mais tout ça c’est faux. Tu as entendu ce serveur te parler et tu savais exactement de qui il s'agissait. Tu croyais rêver alors t'as relevé la tête et t’as pris la bière qu'il t'avait donnée. Tu l'as fixé tu ne pouvais pas arrêter de le fixer. Tu ne sais pas vraiment ce qui était présent dans ton regard. Ce que tu ressentais c’était indescriptible. Tu croyais que c'était un rêve. Tu croyais qu'il était mort. Tu l'avais espéré parce que tu n’avais jamais compris pourquoi il t'avait laissé tomber. Le seul homme que tu avais aimé, tu lui avais tout donné absolument tout.

Tu n’as pas compris en premier lieu ce qu’il voulait dire en parlant de tes cheveux mais c’était évident il se souvient de toi avec les cheveux courts. T’as pris une gorge de ta bière. Tu’as baissé le regard. Tu avais envie de lui jeter ta bière à la figure et en même temps de le prendre dans t’es bras mais il faut le dire, tu avais plus envie de le tuer que de lui sauter dessus. Tu ne l’aimais plus, tu le savais. C'est simplement le fait de le revoir depuis tant de temps qui fait que tu te sens comme ça. Tu as mis des mois à l’oublier. Il t’a fallu du temps pour passer à autre chose. Enfin ce que tu crois c’est que tu es passé à autre chose mais ça n'a jamais été le cas mais ça il n'a pas besoin de le savoir. Peut-être qu'il était partie avec une autre qui sait. Tu n’aurais peut-être jamais de réponse à ce sujet, jamais d'explication. « Ah, c'est vrai. La dernière fois que tu m'as vue ils étaient courts. » Il t'avait laissé comme une grosse merde. Il t'avait laissé alors que tu portais son enfant, votre enfant, le fruit de votre amour. Il t’avait abandonné sans explication. Tu lui parlais sur un ton sec. Le voir devant toi tu’énervais. Tu n'avais besoin de quelque chose de plus fort que de la bière. Tu n'avais pas prévu qu’il revienne, pas qu'il soit à cette soirée. « Donne moi un verre de vodka. » Tu n'avais pas besoin de dire s'il te plaît après tout lui il t’avait même pas dit bonjour après tant de mois. T’allais pas être sympa avec la seule personne qui t'a blessé quand même. « Bien joué sherlock » bien sûr que tu lui en voulais. Il croyait que t’allais le laisser partir sans explication et en plus de ça le remercier ?! Il doit se douter de ta gueule actuellement. Ne t'arrive pas à le croire. Cosmo était devant toi. Après tout ce temps il se pointait comme serveur dans ce bar. « Tu t'es bien amusé j’espère. » Sincèrement t’espère que s'il t'a laissé pour une meuf et bien elle l'a laissé comme une merde. Tu devrais pas mais si, tu espères qu’elle l'a fait souffrir comme il t’a fait souffrir. Tu sais même pas pourquoi il est partie tu n'as jamais su. « Tu t’es jamais dit que c’était une bonne idée d'au moins me prévenir. J’en sais rien moi un simple coup de fil qui dit "eh Cass' j'suis désolée mais j'ai trouvé mieux" ou bien juste dire que tu partais. Je sais même pas pourquoi tu es parties d’ailleurs. Je m’en fous aujourd’hui de toute façon J’veux même ne pas savoir d'ailleurs. » C'est tout ce que tu trouvais à dire parce que tu te trouvais bien trop lâche pour affronter la vérité tu ne voulais rien entendre, tu voulais rien savoir. Tu l'aimais à en crever et au final t'as fini seule. Tu as toujours été celle qui faisait des conneries alors peut-être qu'au final tu l'as mérité tout ça qui sait. Tu lui avais tout balancé dans la gueule d’un coup, t’avais même pas cherché à le laisser répondre. Tu en avais plus rien à foutre de ton verre de vodka maintenant. Tu t'es levé et t'étais prête à partir. Il peut bien payer ta bière de toute façon , il te doit bien ça. Il n'a pas à payer pour un enfant puisque t'as avorté quand tuas compris qu'il ne reviendrait pas. Tu as prit ton portable et tu es partie vers l'ascenseur. C'était ta destination mais avec cette foule tu pouvais pas passer alors t’es juste allé vers un endroit où il n’y avait personne. Sur le bord du toit et tu t’es demandé ce que t'avais bien pu faire pour mériter ça. T'en avais carrément oublié ton verre de vodka. Tu aurais bien fumé une cigarette mais t'es qu'une fumeuse passive et vue ta tenue tu pouvais pas emmener ton vieux sac en cuir donc tu n'as pas pris tes clopes et tu regrettes.

AVENGEDINCHAINS

il bosse. depuis quelques semaines. parce qu'il a réussi à trouver un emploi. parce qu'on s'est chargé de lui en trouver un surtout. l'paternel weiss. il n'en a pas cru ses yeux l'gamin en le voyant. devant lui. quand il a su c'qu'il a fait pour lui. alors que cosmo, lui, a certainement détruit sa fille l'jour où il s'est fais arrêter. l'jour où il a préféré n'rien dire. s'taire pour éviter d'faire du mal. sauf qu'il en a fait plus encore. évidement. mais cosmo, il s'fait peut-être des idées. peut-être qu'cass n'a rien dit. n'a rien montré. peut-être qu'elle n'en a rien eu a faire. peut-être. il sait pas. il n'était pas là. il n'a pas cherché à savoir. il aurait pu chercher à savoir. demander à des connaissances d'se renseigner. mais non. il a cherché à s'tenir à l'écart d'la vie de la gamine. la laisser faire sa vie. vivre sans lui. apprendre à le refaire. il lui devait bien ça cosmo. un minimum. il bosse. noyé par l'boulot. sous les commandes. il a du mal à trouver le rythme. à le garder surtout. cosmo, faut qu'il s'habitue à bosser. pour de vrai. n'plus choisir a simplicité. vendre la mort à des gosses pour vivre comme un pacha. les pieds en éventails. l'argent plein les poches. l'épée de damocles au-dessus de la tête, prête à tomber, lourdement, au moindre faux pas. mais il s'en rendait pas compte. des risques. d'tous les risques. jusqu'à ce qu'il s'fasse prendre. enfermé pendant des mois dans un espace miteux. restreint. avec des types, du sang plein les mains. l'pire, c'est qu'il en connaissait certain. d'vue. des gars qui bossaient avec lui. d'autres qu'il fournissait d'temps en temps. ça n'a pas rendu l'endroit plus agréable pour autant. rien n'pouvait le rendre agréable. certains s'y plaisent pourtant. ou font semblant d's'y plaire. pour essayer d'se convaincre. ça joue sur l'moral à ce qui paraît. il aurait sûrement essayer. pas l'envie.
il bosse ce soir. comme la majorité des autres soirs aussi d'ailleurs. il bosse quasiment tout l'temps. fait partie des rares personnes à n'pas avoir de vie en dehors de ça. de son boulot. alors ça ne le dérange même pas. ça l'occupe. l'empêche d'penser un peu trop. ça l'fait rencontrer des gens. pas tous fréquentables. pas tous agréables. mais ça fait un peu d'contact humain. c'truc nécessaire. du moins c'est c'qu'on dit.
il bosse. sert des clients. jusqu'à tomber sur une cliente. cette cliente. cassiopeia. il la sert. balance quelques mots. sur ses cheveux. sur l'fait qu'elle doit lui en vouloir. évidement. mais la gamine, elle ne l'accueille pas à bras ouverts. faut s'en douter. elle a l'droit d'lui en vouloir. elle a l'droit l'ignorer. d'lui faire payer son départ. et même son retour. il s'contente de hausser la tête, quand elle lui fait remarquer que la dernière fois qu'il a du la voir, elle avait encore les cheveux courts. il acquiesce. vérité. pure et simple. il s'en souvient. nettement. comme si c'était hier. l'genre de souvenirs qu'il a ressassé. mainte et mainte fois. elle lui demande de la vodka. alcool fort pour faire mieux passer la chose. la nouvelle. son retour. il s'exécute. remplit l'verre et le pose devant elle. en silence. pas l'envie d'aggraver son cas. pas aussi bêtement. et la gamine, elle commence à le blâmer. s'fait des films. clairement. elle pense qu'il est partit avec une autre. ça l'fait sourire. presque rire. parce que jamais il ne serait partit avec une autre. pas comme ça. pas sans lui dire. pas alors qu'tout allait bien entre eux. ça aurait été complètement con. cass, elle boit. ramasse ses affaires et s'lève. s'éloigne. sans qu'il ai pu dire quoi que ce soit. il fronce les sourcils. il peut pas la laisser partir. pas comme ça. pas alors qu'il doit s'expliquer. lui expliquer. tout lui expliquer. c'est trop tard. sûrement. mais il peut pas la laisser penser ça d'lui. jamais. il préfère encore lui donner la vraie raison. la bonne raison de lui en vouloir. alors il s'bouge. réactif à son départ. la rattrape, sans grande difficulté. y'a trop d'monde pour qu'elle puisse s'faufiler tranquillement. son bras entre ses doigts, il la stoppe. la tire vers lui. c'pas ce que tu crois. j'suis pas parti pour une autre fille. petite pause. les yeux dans les yeux. j'me suis fais prendre. t'avais raison, j'aurai du arrêter. les mots qui chutent de ses lèvres. et lui qui attend la réaction. la réponse. les cris. les insultes qu'il mérite sûrement.

Cassiopeia & Cosmo

You don't do it for me anymore.

Il t'avait suivie et rattrapée par la main. Il te tenait le bras et toi tu savais pas trop quoi faire. Son contact t’avait manqué mais tu voulais pas l’avouer. Le problème c’est que tu’n'avais pas non plus la force de retirer ton bras de son emprise et de ne plus sentir sa peau contre la tienne. T’étais vraiment paumé, tu savais vraiment pas quoi faire et ça ça te tuait. Tu croyais que c’était assez douloureux comme ça qu’il t’a laissé mais t’était pas au bout de tes surpris. Il n’était pas parti de son plein gré, du moins pas entièrement. « Tu t’es fait prendre… » Tu tu lui avais toujours dit d’arrêter parce qu’il risquait de se faire prendre, que quelqu’un pouvait le balancer il gagnait énormément d’argent mais ne travaillait pas. Si les flics avaient décidé d’obtenir des explications vous étiez mal barré, toi comme lui. Seulement toi tu comprends pas pourquoi il ne t’a jamais rien dis à ce sujet ? « Et tu t’es jamais dit que c’était une bonne idée de me prévenir ? J’en sais rien si jamais je ne voulais venir te voir? Te parler ? » Lui parler c’est ce que tu devais faire à cette époque, tu aurais aimé savoir quoi faire avec ta grossesse parce que t’étais vraiment perdu toi, tu ne savais pas si tu devais garder cette enfant ou pas. T'en a jamais parlé à personne de cette histoire. Personne ne savait qu’un bébé aurait pu naître, un bébé sous le nom de Weiss ou sous le nom de Bonezzi. T’en voulais à Cosmo, t'avais tué un fœtus parce qu’il n’a pas jugé bon de t'appeler. « T'es qu'un connard Cosmo. »

Tu savais pas trop quoi lui dire sans passer pour une folle. Tu l'aurais bien frappé mais déjà que tu lui parles plutôt mal et que d'une seconde à l’autre tu pouvais exploser et hurler tu n’allais pas faire tout un cirque. Ce soir tu n'as pas vraiment envie qu'on te remarque. « Je t’avais tout donné. Tout ce que j’avais tu m'entend ?! Je te faisais confiance ! Tu étais le seul homme que j'ai aimé et putain comment je t'aimais. Et toi en échange tu n'as pas pensé à m'appeler ?! Tu te fous de ma gueule. » Les larmes commençaient à monter tu savais pas si c’était une bonne idée de lui parler de l’existence du bébé maintenant. De toute façon s'il ne le sait jamais ça ne changera rien. T’avais retiré ton bras de sa main et puis tu t’es posée sur le rebord du toit. Tes coude était sur ce fameux rebord pendant que tu tenais te tête entre tes mains, tu essayais de te calmer mais c’était quelque chose de plutôt difficile. Tu sais vraiment pas ce qui a pu lui passer par la tête, il c’était peut-être dit que tu t'en doutais ou alors peut-être qu'il croyait que tu l’attendais patiemment. T'as sentie qu’Il se rapprochait de toi, sûrement pour essayer de te réconforter où te demander si ça va, le problème c’est que t’avais juste envie de le frapper à ce moment même. « Ne me touche pas ! » Tu l’avais fixé droit dans les yeux pendant que tu avais quelques larmes qui coulaient sur t’es joues qui était rose à cause de l’adrénaline, à cause des nerfs surtout. Cassiopeia Weiss qui pleure, c’est la première fois que tu pleurais devant quelqu’un qui n’est pas ta mère ou ton père. Ta sœur t’a vu dans des états affreux mais ça n'a rien à voir. « Au début je me suis dit que t’allais revenir, j'ai essayé de t'appeler des millions de fois pour savoir où t'étais… J’avais besoin de toi à ce moment-là Cosmo. » Tu avais besoin de lui pour savoir si tu gardais l’enfant ou pas. Tu avais besoin de lui pour te dire que t’allais être une bonne mère. Mais ce connard de Cosmo il t'avait laissé tombé parce qu'il s’était fait attraper il n'a pas pensé à t’appeler.
« Peut-être que si t'avais pas joué au con aujourd'hui t’aurais une famille. » Le fait d'avorter ça à été dure pour toi. Tu te sentais pas prête à être maman mais t’aurais bien aimé avoir un enfant. Puis tu regrettais, tu te disais que tu aurais pu l’élever seule mais avec l’aide de ta famille, que tu aurais pu le mettre à l’adoption parce que certaines femmes n'arrive pas à avoir d'enfant. Toutes ces idées t'étaient passé par la tête un million de fois. Tu'as fini par ravaler t'es larmes. Tas essuyé les larmes qui coulait sur tes joues et t’as continué à parler même si tu savais que ta voix allait quand même être étrange. « J'attendais un bébé, notre bébé. » Tu devrais lui dire la suite pour qu’il ne croit pas que son enfant l'attend gentiment chez ta sœur. « Mais je n'ai eu aucune nouvelle et tu sais comment j'suis, j'me suis dit que jamais je pourrais l’élever alors c’est simple. J'ai avorté. Donc t'en fais pas je l’avais bien compris que nous deux ça ne serait plus jamais réellement nous deux quand je n'ai eu aucune nouvelle. Et tu sais quoi? Oui je t’en veux Cosmo. Je t’en veux parce que je t'aimais et tu m'as laissé sans nouvelles, parce que j’attendais notre enfant et j’ai préféré le tuer en me disant que c’était mieux pour lui de ne pas voir le jour plutôt que d’avoir une mère comme moi et ne pas avoir de père. Et je t’en veux parce que je n'ai pas été capable d’aimer qui que ce soit ou alors de faire confiance à quelqu'un depuis que t’es partie. » Tu es détruite, ça t'as détruit. C’est triste à dire mais c’est la vérité.

AVENGEDINCHAINS

elle veut se barrer la gamine. partir. loin. l'laisser là. seul. comme un con. sauf qu'il peut pas la laisser partir. pas comme ça. pas là. il doit la rattraper. il veut la rattraper. avoir une conversation. une vraie conversation. mettre les choses au clair. tout expliquer. alors il bouge cosmo. avant qu'ça soit trop tard. il se presse. la rattrape sans mal. il pourrait, ou devrait même, remercier la foule de personnes. dense. qui ne l'a pas laissé passer. qui ne l'a pas laissé disparaître à ses yeux. alors ses doigts s'enroulent autour de son bras. doucement. il n'veut pas lui faire mal. mais sa prise suffit à l'arrêter dans sa marche. à stopper son avancée. son bras entre ses doigts, il n'veut pas la lâcher. lui, il veut la garder avec lui. il veut la prendre dans ses bras. là. maintenant. sauf qu'il sait qu'ça ne passera pas. qu'elle l'enverra chier. qu'elle le frappera. qu'elle ne se laissera pas faire du moins. il la regarde. fixement. attend une réponse. une réaction. savoir ce qu'elle pense. quand il balance qu'il s'est fais prendre. tout simplement. et elle répète les quelques mots. comme pour se dire que c'est bel et bien arrivé. qu'elle avait raison. qu'il aurait effectivement du l'écouter. mais cosmo, il s'pensait intouchable. il pensait qu'il ne se ferait pas prendre. pas aussi bêtement. qu'personne ne s'intéressait vraiment à son petit trafic. foutaise. il sait qu'elle va gueuler. il la connait cosmo. comme sa poche. il la connait mieux qu'lui-même sûrement. comme prévu la gamine, elle prend parole. lui balance la vérité. qu'il aurait du penser à la contacter. les épaules se haussent. doucement. l'air d'un con. il sait qu'elle a raison. mais n'veut pas l'admettre. j'voulais pas t'mêler à tout ça. j'aurai pas voulu qu'tu viennes m'voir, qu'tu m'attendes. la vérité. tout simplement. l'gamin qui n'aurait pas supporté d'la voir venir lui rendre visite là-bas. s'mêler à ces personne bien trop sombres pour elle. univers bien trop malsain. il préférait s'dire qu'elle était chez elle, en sécurité. s'dire qu'elle vivait sa vie, sans l'attendre chaque jour. compter les jours jusqu'à sa libération. cass, elle conclut l'sujet. en beauté. l'insulte qui vole. qui pique. et cosmo qui encaisse. qui n'répond pas. ça n'servirait à rien. parce qu'elle a raison là cass. d'son point de vue, il a agit comme l'pire des salops. n'penser qu'à sa gueule. au dépends de sa petite amie. d'celle qu'il était censé aimer, plus qu'tout. plus qu'n'importe qui.
cass, elle ne s'tait pas. elle enchaîne. vide son sac. ou une partie d'celui-ci. déclaration conjuguée au mauvais temps. au passé. l'émotion qui prend l'dessus sur la gamine. les larmes qui menacent d'tomber. son bras qui senlève d'un geste brusque d'son emprise. et elle s'éloigne. s'pose contre l'rebord du toit. parce que tu penses sérieusement que tu aurais mieux vécu ces derniers mois si tu savais où j'étais ? en venant m'voir là-bas, tu penses que t'aurais l'sourire, là ? gamin qui balance les mots. gamin qui sait la réponse. qui sait qu'elle se serait encore plus soucié d'lui en l'sachant entre ces murs. derrière ces grilles. le jeune homme, il la voit. mal. elle est mal la gamine. et il veut la rejoindre. là. la prendre dans ses bras. tout simplement. la réconforter. mais la gamine, elle lui dit de ne pas la toucher avant même qu'il n'arrive à sa hauteur. faible soupire qui franchit ses lèvres. le jeuen homme, il n'bouge plus. reste sur place. attend qu'elle enchaîne. chose qu'elle fait. sans attendre. j'suis désolé. les seuls mots qui franchissent ses lèvres. ça n'servira à rien. clairement. mais il s'sent obligé d'le faire. il cherche pas encore à savoir la raison pour laquelle elle avait besoin de lui. plus que d'ordinaire. ça n'percute pas, pas de suite. l'gamin, il reste bien droit. son regard planté dans celui d'la gamine. il s'sent mal. mal d'la mettre dans cet état. mal d'la voir avec des larmes aux yeux. qui dévalent ses joues. il s'sent au plus bas cosmo. et pourtant, c'pas l'pire.
l'coup de grâce, il arrive plus tard. il arrive maintenant. gamine qui lui dit que s'il n'avait pas joué au con, il aurait une famille. cosmo, il percute. de suite. l'allusion. pourtant, il espère avoir mal compris. mal interprété les paroles. quoi ? le seul mot qui chute de ses lèvres. dans un souffle. les sourcils qui se froncent. on voit directement qu'il a peur d'comprendre cosmo. peur d'entendre qu'il a détruit sa famille en pensant protéger cass. préserver cass. sauf que cass, elle clarifie la chose. rapidement. balance la bombe. elle attendait un enfant. leur enfant. cosmo, il bloque. arrêt sur image. il entend l'emploi du passé. encore. il espère qu'c'est juste parce que sa grossesse est terminé. qu'le gosse est chez elle. chez ses parents. mais elle ne le laisse même pas espérer. non. elle enfonce l'clou. balance qu'elle a avorté. les mains qui viennent s'passer dans ses cheveux. les yeux qui s'ferment d'eux-mêmes. au bout du rouleau. et quand il rouvre les yeux, il prend parole cosmo. enfin. tu blagues ? dis moi qu'tu blagues. l'ton qui se hausse légèrement. cosmo énervé. mais qui n'peut pas lui en vouloir. qui n'peut que s'en vouloir. l'gamin, il recule. jusqu'à trouver appuis contre l'mur derrière lui. le temps d'assimiler les informations. d's'en remettre.

Cassiopeia & Cosmo

You don't do it for me anymore.

Tu lui avais balancé ça à la gueule comme une bombe, en même temps tu ne pouvais pas lui annoncer ça autrement, t'allais pas lui dire ça gentiment en souriant et en étant heureuse non plus. Et puis en plus de ça il ose te dire qu'il ne voulait pas te mêler à tout ça, qu'il ne voulait pas que tu l'attendes. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que tu l'as quand même attendu, certes peu de temps parce que tu avais une décision importante à prendre mais tu l'as fait. Si tu n'avais pas eu à réfléchir autant et si tu n'avais pas eu à tuer ce bébé qui grandissait en toi tu serais surement là à l'attendre encore aujourd'hui comme une fille désespérée. Tu aurais surement honte de toi si c'était le cas parce que c'est pas ton genre d'attendre un mec aussi longtemps, c'est pas ton genre d'attendre un mec toute cour. Toi on te cours après et encore souvent tu finis par les éviter où leur dire d'aller se faire foutre et ils sont vite calmés les hommes. Mais ce n'était jamais à toi de courir après quelqu'un, d'ailleurs avec Cosmo ça ne c'était pas passé de cette manière, c'était complètement différent. Vous vous êtes connue et les choses se sont faites toutes seules, puis t'étaient un peu différentes à cette époque. À cette époque tu'n'avais pas encore fait l'expérience de perdre un être cher. Un qui t'avait quitté parce qu'il était en prison et un autre qui n'avait même pas vu le jour.
"Bien sûr, je serais venue te voir Cosmo, j'avais besoin de toi putain!" t'avais besoin de savoir s'il voulait d'un bébé avec toi, tu voulais savoir s'il voulait que votre histoire dur. Tu voulais lui faire comprendre que tu l'aimais comme une folle à cette époque mais tu n'as pas eu de nouvelle.

Tu n'as jamais eu de nouvelle et tu te voyais pas lâcher tes études pour élever un enfant, pour commencer c'est clairement par ton genre d'être mère. Tu fais tout le temps la fête et tu passes ton temps à faire des conneries. T'es pas capable de t'occuper de toi-même alors t'es clairement pas capable de t'occuper d'un enfant, surtout pas seule. T'avais besoin d'un soutien, de son soutien. Il t'a demandé si tu blaguais, apaprement il ne veut pas y croire mais c'était bien réel. Tu avais bien laissé mourir votre bébé. T'avais même fait ça dans le secret médical parce que tu refusais que qui que ce soit le sache. Tu ne voulais absolument pas que les gens sachent que tu avais décidé d'avorter parce que tu portais le bébé d'un homme qui t'avait quitté sans rien te dire. Sa disparition elle t'avait clairement démoralisé. Il faut dire que tuer ce bébé t'avait plombé le moral pendant plusieurs semaines et après ça t'as décidé que si jamais o grand jamais tu tombais amoureuse, ou seulement tu commençais tu changeais de pays. Tu voulais clairement pas revivre toute cette merde. "Non, je ne blague pas Cosmo. J'étais enceinte. Tu m'as donné aucune nouvelle et je me voyais absolument pas élever un enfant tout seul alors j'ai avorté. Tu crois que j'aurais abandonné mes études? J'aurais pu le faire le temps de la grossesse ok, et après? Tu crois vraiment que Phoenix aurait gardé mon enfant? Elle aussi a des études et mes parents ont autre chose à faire que garder des enfants. Mon père à son entreprise et ma mère à son boulot. C'était compliqué pour moi Cosmo." C'était compliqué pour toi parce que le seul homme que tu avais pu aimer dans ta vie avait disparu. Il était partie sans un mot, sans un SMS, même pas un coup de fil et ça t'avais déchiré le cœur. T'étais tellement triste à cette époque.
Tu voulais presque plus sortir de chez toi. Tu avais tout perdu, selon toi tu avais plus rien après ces événements. Pour toi c'était le retour à la case zéro et t'avais jamais voulu ça. Rien qu'en repensant à tout ça t'avais encore plus de larmes qui coulait sur ton visage. Cosmo te découvrait dans ton pire jour. "J'avais beau dire que j'voulais pas d'enfant, mais cosmo, avec toi j'étais prête à fonder une famille. J'étais prête à rester pour plus longtemps que ce que ça a duré. Je t'aimais, je t'aimais tellement et ça m'a tué quand tu as disparue et le pire c'était lors de l'avortement. Même la plus infime partie de toi qu'il me restait allait disparaître." Tu étais détruite, cassiopeia la fille qui fait croire que rien ne l'atteint a été detruite par le simple départ d'un homme.

AVENGEDINCHAINS

trop d'informations. beaucoup trop. tout se mélange. se répète en boucle dans sa tête. alors l'gamin, il a besoin d'un appui. stable. l'impression désagréable qu'ses jambes vont le lâcher. d'un moment à l'autre. qu'le sol va se dérober sous ses pieds. alors cosmo, il prend appuis contre le mur derrière lui. l'regard dans le vide. comme pour essayer de tout remettre en ordre. de ne pas mélanger les différentes idées. sauf qu'il n'a pas le temps de faire le tri. parce que cass, elle reprend parole. lui balance qu'elle serait venu le voir. qu'elle avait besoin de lui. à ce moment là. et l'gamin, il souffle. doucement. quelques mots qui chutent de ses lèvres. sauf que moi, j'voulais pas que tu viennes me voir. pas là-bas. parce que cosmo, là-bas, c'était pas l'même. plus l'gars à sourire. à rire. non. il s'était renfermé sur lui. devenu aussi froid qu'les autres. fallait s'fondre dans la masse d'toute manière. n'pas trop s'différencier au moins. cosmo, il n'aurait pas aimé la voir là-bas. entendre les autres gars parler d'elle pendant des jours. s'énerver. les cogner. alourdir sa peine de quelques jours à chaque fois. il n'aurait pas supporté d'les entendre balancer diverses merdes. parler d'son cul. d'tout ce qu'ils rêveraient d'lui faire. il aurait vrillé l'gamin. et pas qu'un peu. alors il a préféré n'pas la voir. couper les ponts. pour quelques mois. c'était nécessaire. pas qu'un peu. sauf qu'le gamin, il s'prend tout ce que son absence a causé dans la gueule. tout ce que son silence a causé. c'est de sa faute. si cass a avorté. tué leur enfant. cosmo, il aimerait pouvoir lui en vouloir. en vouloir à sa petite amie d'avoir disposé de son corps comme elle le souhaitait. renoncé a une vie de famille bancale puisque lui était aux abonnés absents. il l'a cherché cosmo. et maintenant, il doit digérer la nouvelle. durement. alors il lui balance que c'est une blague. parce que c'est la seule chose qui a réussi a chuté de ses lèvres. trop surpris pour penser correctement. trop surpris pour lâcher des paroles censées. sauf que la gamine, elle lui répond. lui balance qu'elle ne blague pas. qu'elle n'a pas eu d'autres choix au final. elle ne pouvait pas abandonner ses études. pas totalement. qu'elle n'avait personne pour s'occuper de l'enfant, après. elle n'a pas tort la gamine. elle n'pouvait pas s'en occuper. pas seule. qu'elle n'avait pas le temps. tout simplement. il croise ses bras contre son torse. t'aurais du me le dire. me dire que t'étais enceinte. j'aurai pas fais tout ça. ou pas comme ça. le regard enfin posé sur la gamine. sans qu'il ne bouge pour autant. il rejette la faute sur la gamine. d'une manière ou d'une autre. n'pas assumer pleinement qu'c'est entièrement d'sa faute. les yeux dans les yeux, il encaisse l'reste. les derniers mots. dernières phrases. et baisse les yeux. simplement. j'suis désolé. j'voulais juste pas rendre les choses encore plus difficiles. j'pensais que ça allait mieux passer comme ça. vraiment. mais faut croire que ça a bien foiré. gamin qui finit par se redresser. s'approcher de nouveau d'cass. se plante a nouveau devant elle. j'voulais pas t'faire de mal. je pensais que ça allait être moins difficile pour toi si je disparaissais du jour au lendemain. et c'est la vérité. pure et simple.