your look makes me better (Sydney)

your look makes me better

Ce matin comme tout les matins, je devais me lever pour aller en cours, puis manger à la cafétéria à midi et reprendre les 2 ou 3 heures de cours qu'il me restait, faire une petite pause d'une 1h et partir faire du basket pendant 2h30, prendre une douche rapidement,
et aller travailler au bar du campus de st lucia. Mais aujourd'hui, c'était un peu différent, je n'avais pas cours ni ce matin, ni cet après-midi,
donc il me restait une possibilité, travailler ce matin au bar et être tranquille cet après-midi. Après avoir pensé à ce que j'allais faire cet après-midi, je me décide enfin à sortir du lit. Je salue de la main Sam mon coloc présent dans la chambre qu'on partage à trois. Le matin,
Sam et moi, on se parle pas tant qu'on a pas pris un café et qu'on a pas prit une douche, on se comprend d'un regard. Je me fais un café et je pars prendre une douche. Je me prépare rapidement pour aller travailler au bar et finis mon café. J'attrape ma veste et mon téléphone que je range soigneusement dans les poches de mon jean et je pars en direction du bar du campus. Quel chance qu'il soit à 5min à pied de mon bâtiment.

Après avoir passé ma matinée à servir des cafés et des verres de jus d'orange, je finis mon service à midi. Je pars en direction de la cafétéria où je rejoins ma bande de pote pour qu'on mange ensemble comme chaque jour. La vie étudiante a une routine particulière. Une routine que j'aime parfois mais bien souvent elle m'insupporte. Finalement pour briser ma routine, je décide d'aller faire un petit jogging du côté du lac.
J'aime venir ici pour une raison : me détendre et admirer la jolie vue du lac, regarder les gens se baladaient et imaginer ma vie si j'avais agis différemment dans certaines situations. Alors que je cours depuis une demi-heure en faisant le tour du lac, je décide de m'arrêter faire une pause. Les écouteurs dans les oreilles, mon iPhone passe une musique forte et dynamique. Sans m'en rendre compte, je rentre dans quelqu'un assez violemment, je relève la tête et me rend compte que je viens de bousculer quelqu'un mais aussi de la faire tomber au sol. J'enlève rapidement mes écouteurs et me précipite vers elle. C'est la belle brune que j'ai rencontré à la cafétéria, elle est si...belle et innocente. Je n'ai jamais eu le courage de l'aborder à chaque fois que j'ai pu la croiser sur le campus mais qu'est ce que cette fille me fait. Et comme par hasard, c'est elle que je viens de heurter. "Oh excuse moi, je t'avais pas vu, tu n'as rien de cassé ?" Je l'aide à se relever et admire sa beauté naturelle. Cette fille me rend dingue et je ne sais même pas pourquoi j'ai l'air d'un gosse de 15 ans qui ne sait quoi dire face à elle.

(c) chaotic evil

Kay & Syd

On entend la sonnerie retentir dans les couloirs de la faculté. Ce son si attendu par certains élèves et redoutés par d'autres, tout dépend du cours que vous suivez et des motivations qui vous animent (ou non). Sydney, elle, aujourd'hui, pour ce cours, elle le redoutait. L'irlandaise aurait arrêté le temps si elle en avait eu le pouvoir. Ce cours de danse classique, elle en rafolle. Les heures sont trop courtes, les minutes bien trop rapides et les secondes défilent à la vitesse grand V. Oh qu'elle aimerait pouvoir arrêté le temps, juste quelques minutes de plus afin de pratiquer le sport qui la fait vibrer : la danse. La danse c'est toute sa vie, la danse est une fidèle amie qui l'accompagne depuis son plus jeune âge. C'est sa mère qui a voulu qu'elle s'inscrive à la danse. "Elle a un don pour ça" avait dit une de ses professeurs alors qu'elle n'avait que 6 ans. Depuis, elle n'a jamais arrêté, elle a toujours été habitée par ce besoin d'art, d'expression si atypique et poétique. Elle vole, elle rêve, elle vit quand elle danse. Alors, évidemment, quand le son de cette sonnerie résonne dans les couloirs, elle ne peut retenir un souffle de résignation. Il était temps d'arrêter et de donner à son corps un peu de répit.
Elle rentre à son campus, elle compte prendre le bus universitaire, gratuit et se rendre rapidement à sa chambre pour se changer. Elle porte encore ses grandes gêtres de danse qui lui donne une allure élancée. Elle les adore ces gêtres, ce sont celles que sa mère portait quand elle dansait alors qu'elle avait son âge. Alors, chaque soir, elle prend soin de les enlever délicatement et les plier soigneusement dans le tiroir réservé aux vêtements de sa passion.
Pour se rentre de l'université au bus, il faut qu'elle emprunte les sentiers fleuris de UQ Lake, ce grand lac qui borde les bâtisses d'enseignements. À vrai dire, venir étudier à St Lucia lui plait, elle profite de ce passage verdoyant pour prendre une grande bouffée d'air frais et se vider l'esprit, le temps de quelques instants. Elle adore regarder les différentes nuances de couleurs qui fleurissent à chaque nouvelle saison, elle aime voir le soleil australien se refléter sur les houles du lac. Elle aime ce parc et chaque jour qu'elle emprunte ses sentiers, elle dresse un léger sourire sur ses lèvres. Et puis, venir à St Lucia est également synonyme de revoir potentielement ce bel inconnu qu'elle a rencontré un jour à la cafétariat. Elle n'avait pas été très bavarde, elle était même très réservée et silencieuse dans leur "échange", pourtant il n'était pas comme les autres. Il n'était pas comme Maks ou les garçons de sa classe. Elle.. elle ne sait pas, il est différent et cette différence l'obsède. À vrai dire, il lui a volé son coeur. Depuis cette rencontre impromptue, elle ne cesse de penser à lui, à ses mots, à son visage, à ce moment. Pourquoi ? Elle l'ignore, il l'a captivée.
Elle marche, doucement, le long de ce lac, le regard se longeant les légères vagues qui apparaissent à la surface du lac. Elle sourit, elle ne regarde pas où elle va. Et alors qu'elle vient de tomber sur un couple de cygnes, elle se sent tomber à la renverse. Un typer vient de lui rentrer dedans, frappant lourdement son épaule et la faisant basculer en arrière. Elle se réceptionne aussi bien qu'elle peu, sa main s'écorchant sur les gravillons du sol. Elle grimace légèrement sous la douleur de la chute. Eh mince, son épaule, elle pose sa main dessus espèrant profondément que celle-ci n'est pas démise sous la violence du choc. Elle se la masse rapidement, se relevant sans même porter un coup d'oeil vers le responsable. Elle a mal, son épaule lui lance et sa main picote des différentes minuscules plaies des graviers. Elle aurait souhaité lui dire de faire attention, elle aurait voulu lui dire qu'il fallait qu'il regarde où il aille mais son regard se posa sur son visage et aucun mot ne lui est venu. Elle se stoppe net, clignant des paupières comme pour vérifier au son cerveau ne lui joue pas des tours. "hm" voilà le seul mot, ou du moins le seul son que l'irlandaise a pu sortir face à cet homme auquel elle pense tous les jours.
Elle ne le quitte pas des yeux, totalement absorbée par sa beauté, son charisme et.. enfin tout. Il est là, face à elle, encore une fois, le destin s'était joué d'eux et les avait réunis. Elle ne dit rien, elle ne peut rien dire, presque tétanisée de stress devant ce bel apolon.

your look makes me better

Alors que cette fille m'obsède depuis que je l'ai rencontré, je perds tout mes moyens quand elle est près de moi. Moi qui ai toujours souhaiter rester en dehors des relations amoureuses ou même de ressentir le moindre sentiment pour quelqu'un. Je ne comprenais pas vraiment ce que cette fille m'avait fait, on dirait qu'elle m'a envoûté. Quand son regard croise le mien, je fond totalement, j'ai l'impression que mon corps se sépare de ma tête et que je suis totalement à sa merci et elle ne m'a jamais adressé un mot. Son regard est incroyable, elle a des yeux verts, un peu revolver, son regard est soutenant et elle parait à ce moment là intouchable mais je pense qu'elle a ressenti la même chose que moi, quand nos regards se croisent, le temps s'arrête. Je redeviens un gosse de 12 ans qui ne comprend absolument pas ce qu'il se passe dans son corps à ce moment là. Elle me fait l'effet du premier effet de la drogue quand tu n'en as jamais touché avant.

Alors que je faisais mon jogging tranquillement, ne faisant pas attention aux alentours, j'heurte quelqu'un et la fait tomber au sol. Toute suite, je m'empresse d'aider cette jeune femme à se relever et quand son regard croise le mien, je me sens horriblement mal de l'avoir fait tombé, elle, la princesse dont je rêve chaque nuit. Elle ne répond pas à ma question, je me rends compte que je lui ai fait mal, elle se frotte l'épaule et la main. Je reste tétanisé à ne pas savoir quoi faire pour l'aider. Je ne voulais pas qu'elle soit blessé et le destin fait qu'aujourd'hui c'est moi qui lui rentre dedans et qu'il lui fait mal. Quel abruti, ce mot résonne dans ma tête. Je la regarde et prends sa main dans la mienne, je regarde profondément sa blessure, je l'ai pas loupé quand même. Son contact de sa peau sur la mienne me fait l'effet d'un électrochoc. Je ne sais pas ce que cette fille me fait, mais c'est pas moi ça, je ne me reconnais même plus. "Je t'ai fait mal, je suis vraiment désolé. Viens assis toi" Elle ne me répond pas, je l’entraîne doucement vers le banc pour qu'elle s'assoit. J'espère que je vais pas gâcher mes chances d'en savoir plus sur elle. Je suis pas dans un état très propre en plus, tout dégoulinant de sueur, torse nu, c'est pas mon meilleur état pour rencontrer cette fille qui hante mes nuits.

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Kay & Syd

Les yeux émeraudes de Syd restent figés sur sa main. Elle n'ose pas regarder cet homme dont elle imaginait le visage tous les soirs avant de se coucher. Elle le connaissait presque par coeur, comme si ses yeux avaient capté une image qu'elle passait en boucle et en boucle afin de ne jamais oublier cet homme qui lui a volé son coeur. Elle garde ses yeux rivés sur sa paume, alors que sa main se met à trembler. Oh non, elle espérait tout sauf ça, son coeur pouvait décider de qui aimer, mais maintenant, c'était son corps qui la trahis. Elle se répète inlassablement "calme toi syd, calme toi" mais rien à faire, sa main n'est plus qu'un membre pris de spasmes incontrolables.
Son corps, elle a toujours essayé de le contrôler, de le maitriser à la perfection pour donner dans ses chorégraphies des mouvements fluides et harmonieux. Peut-être se venge-t-il d'autant de sévérité. Son coeur tape contre sa poitrine comme si elle venait de courir après le dit bus qu'elle devait prendre. Elle ne l'aura pas, le temps est figé.
Sa main se pose sur celle de l'irlandaise qui retient un frisson. Wow, qu'est-ce que c'était ? Elle remonta lentement ses yeux verts sur le visage de cet homme qu'elle chérit. Son bras affiche une chair de poule qu'elle ne peut cacher suite au contact de sa peau à la sienne. Elle est toute troublée, elle est totalement chamboulée par ce contact si intense. Pour la première fois, Syd dépose son regard dans celui de Kay, et bien que leur échange ne fut pas long, elle laisse échapper un sourire tendre et doux, caché par sa timidité.
Elle fixe à nouveau leur main, la sienne dans celle de ce jeune homme auquel elle porte un amour mystérieux. Ses longs doigts enveloppent sa main, prudent et doux, elle sent qu'il n'a que de bonnes intentions à son égard. Alors, son biceps se détend et sa main vient un peu plus s'appuyer dans la sienne. Sa peau colorée glisse contre la sienne, douce et rugeuse à la fois. Elle ne bouge pas son regard de leur main qu'elle voudrait voir scellées à jamais.
De plus, Syd n'ause pas remonter ses yeux clairs, le jeune homme affiche fièrement ses muscles et ce genre de vision n'est pas très tolérée dans la famille Boyton-Niel. Elle a toujours été élevée de façon à ce qu'elle soit préservée de ce genre de vision, mais cette fois, c'était bel et bien réel, face à elle, inévitable. Et pourtant, Syd parvient à maintenir son focus sur leur main. Évidemment, au plus profond d'elle, elle meurt d'envie de porter ses yeux sur son corps, glisser le long de ses muscles. Mais ça, elle se l'interdit. Alors, pour ne pas rougir davantage, elle se laisse guider jusqu'au banc, fixant le premier contact.
Elle inspire, elle tente de gérer son stress, sa main qui continue de trembler et de ne pas passer pour une idiote. Elle en a le don en la présence des hommes, de ne rien dire, de bafouiller et de begayer. Elle se déteste quand elle agit ainsi et pourtant c'est dans sa nature profonde de se montrer idiote à la rencontre d'un bel être. Lui il n'est pas un bel être, il est au dessus de ça. Son charisme et sa présente lui donne un véritable charme auquel Sydney ne sait pas résister.
Alors elle se laisse porter. Elle l'aurait suivi n'import'où, tant que leur main restent l'une à l'autre.
Elle ne lui en veut pas, elle n'est pas rancunière, elle ne dira rien. Elle est comme ça, elle pardonne, elle comprend.
Elle scrute son autre main venir caresser la sienne, et même si les picotements qu'elle ressent sont désagréables, ce nouveau contact lui est davantage agréable et plaisant. Elle ferme un instant les yeux, son corps encore parcouru par ce même frisson. Mais que lui arrive-t-elle ? Pourquoi.

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Elle ne me réponds pas, elle me fait flipper. Peut-être que je lui ai fait vraiment mal et qu'elle ne me pardonnera pas. Pourtant je la trouve si belle si douce, je tiens sa main dans la mienne en passant doucement les doigts de mon autre main sur son épaule un peu abimé sur le coup. Elle aurait enlever ma main et elle serait surement parti si elle m'en voulait. Mon regard est plongé dans le sien et je ne sais quoi dire de plus. Aucun mot ne sort de ma bouche. Cette fille elle m'attire comme aimant c'est terrible, elle me fait changé ma vision des femmes. Quand je la vois au détour d'un couloir ou quand elle passe au bar prendre un café avec du lait comme tout le temps, elle parait si calme, si douce, comme si son sourire et son regard pouvait apaiser le monde. Elle m'apaise moi en tout cas.

Une fois, elle est rentré dans le bar quand je travaillais. En plein nettoyage de verres, je l'observe, elle rentre dans le café un sourire aux lèvres. Elle me regarde, je baisse les yeux. Elle me fascine. J'ai du la regarder pendant plus d'une heure à travailler tout en prenant son café. J'étais énervé cette journée là et du moment où je l'ai vu, je ne savais plus comment réagir. Elle m'a calmé rien qu'à la regarder. C'est là que j'ai compris que je devais apprendre à la connaitre. Si c'était elle que je cherchais depuis tout ce temps et que je l'avais enfin trouvé, sur le même campus que moi, que je croise tout les jours.

Enfin, là je viens de lui rentrer littéralement dedans. Je m'en veux, j'aurais pu la blesser. Mais cela fait au moins 10 ou 15 minutes, qu'on se fixe sans rien se dire. Je n'ai même pas entendu le son de sa voix. Je pose ma main sur sa joue tout en la regardant et en gardant mon autre main dans la sienne. "Ça m'arrangerait si tu me disais que tout va bien, je commence à m’inquiéter".

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Kay & Syd

Sydney avait moins mal, mais maintenant, c'était son coeur qui faisait des siennes à tambouriner contre son thorax. Ses yeux ne quittent pas leur main liées, totalement obnubilés par le jeune homme qu'elle rêvait de rencontrer en secret. Voilà chose faite, mais Sydney ne parvient aps à formuler des phrases audibles. Elle voudrait pourtant, elle l'a attendu ce moment, cet instant où elle allait pouvoir lui parler, mais non, l'irlandaise reste sans voix à regarder leurs mains.
Soudain, un frisson la parcours, toute sa peau est prise d'une chaire de poule inexpliquée. La main de ce jeune homme vient de se poser sur sa joue. Sa joue si chaude et rosée par sa timidité maladive. Elle n'ose toujours pas le regarder, lui qu'elle idolâtre. Elle déglutit lentement, sa main se pose sur celle qui est postée sur sa joue. Elle aurait aimé lui répondre, le rassurer, lui dire ô combien elle était heureuse d'être assise sur ce banc avec lui, même si le discours était maigre. Oui, elle aimait cet instant de proximité. Cependant, il lui faisait comprendre qu'il portait de l'intérêt pour elle, une inquietude qu'elle voulait rassurer. Alors, elle monta son regard vert sur son visage. Elle le fixa un moment, ses yeux parcourant rapidement chaque détails de son visage qu'elle n'avait jamais su oublié.
"oui, ça va..." dit-elle avec douceur, alors qu'un léger sourire se dessine sur le coin de ses lèvres. Elle aurait aimé en dire plus.
Son pouce entama une légère caresse sur la paume de Kay, un léger mouvement qui était pour elle un grand pas vers lui. Une attention si fine mais si sincère, qu'elle se mit à rouhir légèrement. Sa peau l'électrifiait, et un autre frisson l'a prise. "tu n'as rien toi ?"